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Sentiers Orthodoxes

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23 décembre 2017

Journal d'un pèlerin - 2/1

11 octobre 2015


Une autre journée de pluie à Lisbonne. Je prie et j'écris, en attendant le voyage vers Rome.
Je crois comprendre mieux ce dont les tibétains parlent à propos de la méditation sur une divinité. Les descriptions de la divinité, objet de méditation, sont pleins de minutieux détails, depuis l'aspect global de l'expression jusqu’à la bijouterie et les ornements, et d'autres détails sur les êtres et lieux environnants. Une lecture extérieure et mentale est pour le moins fastidieuse, et ce n’est pas sans raison que nous nous demandons quel intérêt il y a à évoquer toutes ces choses.
Mais en réalité, il ne s’agit pas d’évoquer ou visualiser quoi que ce soit. À partir du moment où le cœur est suffisamment axé sur une conception minimalement pure, construite sur la base de l'amour et de la connaissance de quelques qualités de la divinité, il se déploie spontanément beaucoup de détails. Et la vision de chaque détail est accompagnée par des sentiments ineffables et variées. On comprend bien pourquoi les ascètes peuvent passer des heures d’affilée en adorant ces «décorations» et ces détails particuliers. Il peut y avoir une ligne définie, tracée par les maîtres antérieurs, mais le caractère principal est que l'esprit n’est pas forcé vers la représentation d’une «copie» de ce qu'il a appris du maître, ou qu’il a vu dessiné sur une tangka. Les images qui apparaissent peuvent dépendre de la forme de l'esprit du pratiquant, ou de ce dont il a besoin à ce moment là. Dans mon cas, en méditant sur la Vierge de Fatima, Elle m’apparaît semblable aux icônes russes, une dame-fille, entourée par une multitude d'étoiles, de bijoux, de brocarts. Les icônes grecques, elles, me semblent venir d'un autre monde, tout à fait différent, où il y a peu d’attributs qui font résurgence visuelle, et presque tout s’exprime au niveau intelligible (pour moi).


Un refuge de gloutons, au milieu de nulle part

Arrivé à Ciampino, je suis emmené à l’hôtel par une mère de famille, avec son enfant de 4 ans qui ne cesse de poser des questions. Il est situé dans une banlieue déserte, aux abords de l'aéroport. Il s’agit simplement d'une résidence familiale, augmentée de quelques chambres à l'étage supérieur pour accueillir les hôtes.
En proie à la famine, je me laisse tenter par la suggestion de l’hôtesse pour aller au restaurant d'à côté, plutôt que de me contenter du pain, des œufs et des fruits que j’avais apporté. Le parking du restaurant est déjà plein de voitures, et plusieurs personnes attendent à l'extérieur. Il est 20h mais il semble que la plupart des clients ne sont pas encore arrivés. Et effectivement, le lieu se remplit en moins de 20mn.
C’est le genre de certains restaurants portugais, où les employés volent de table en table, chargés de différents plats, et où se réunissent des familles et des groupes animés. La nourriture et la conversation à haute voix sont les reines du lieu. Et moi qui pensais que c’étaient les portugais qui mangeaient jusqu’à tomber malades, mais ces Italiens dévorent les plats les uns après les autres, et semblent être toujours au début du repas. À côté de moi il y a un couple, pas trop jeune, qui a dévoré une demi-douzaine d’entrées, poissons et fruits de mer, avec du pain, 2 plats de moules, des spaghetti aux moules, un risotto, et quand je finis ma pizza, ils discutent encore avec le serveur sur la taille du poisson qui sera préparé pour le prochain plat. Je n’imagine même pas ce qui va suivre, dessert, café, etc ... Ce qui est le plus impressionnant c’est que la plupart gens ne sont pas trop gras, en particulier les femmes, qui semblent avoir le plus grand soin avec leur apparence. Et aucun des plats n’était cher, y compris des pizzas, énormes et très bien faites, allant de 6,5 à 9 euros.
En face de moi, je pouvais apprécier un groupe, centré sur la figure d'un homme bien habillé, la soixantaine, qui semblait faire un point d’honneur à montrer qu'il avait encore tout son charme. Entouré par des femmes et des hommes plus jeunes, on voyait son besoin de montrer une énergie qui devrait déjà lui manquer. Comment sera sa vie quand il sera à nouveau tout seul dans son coin et face à son sort inévitable ?
Les Italiens semblent élever à un niveau supérieur la nécessité de dissimuler le malaise existentiel (visible partout), le recouvrant avec un esprit de fête, des conversations et des plaisanteries à haute voix.

12 octobre, 2015.

Après une mauvaise nuit, avec une pizza qui s’est obstinément refusé à être digérée, comme on pouvait s'y attendre, puisque je me suis couché l’estomac plein, la journée a commencé tôt à 4h15.
À Thessalonique, malgré toute ma préparation, avec des cartes et des adresses de la station de bus, ça n’a pas servi à rien. Après un long voyage de 1h à l'autre bout de la ville, vers la station terminale KTEA Makedonia, il se trouve que le terminal cherché était sur le côté opposé, près de l'aéroport. Encore 1h30 d'attente et 45mn de voyage pour arriver 15mn après le bus de 12h45 pour Ouranopoli. Donc 1h30 d'attente supplémentaire... Mais je ne suis pas pressé, peut-être qu'Ouranopoli est plus agréable que Thessalonique, laquelle n’est plus qu’une sorte de ville-banlieue, avec des rues ornées de boutiques à la mode.
Et au moins dans la station Mak KTEA, j’ai pu acheter une carte SIM Vodafone et parler avec une jeune fille blonde très sympathique.
Arrivé à Ouranopoli, un petit village qui sert de porte d’entrée au Mont Athos, je constate qu’on en a fait un autre nid de marchands du temple. Et plus récemment, c’est l’invasion des condominiums de luxe et hôtels bien-être, qui poussent comme des champignons.

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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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