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Sentiers Orthodoxes

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17 février 2018

Journal d'un pèlerin - 23/1

light altar

5 Novembre 2015

Enfin, le grand jour est arrivé ! Mais au lieu d'avoir le temps de prendre une bonne douche avant de me retrouver avec Père Constantin et assister à la liturgie des 6h30, j'ai été réveillé à 5h15. Je devais me dépêcher parce qu'on m’attendait pour des prières préliminaires. Sans avoir même le temps de me laver le visage et les dents, je suis allé à l’église, où se déroulait encore la fin de Matines, et l'officiant m'a accompagné à une chapelle à côté du narthex, où Père Timoteos, l'ami de Père Constantin, allait faire la 1ère partie des exorcismes.

Puis retour à l’église, où débutait la liturgie du jour, une liturgie spéciale et unique, selon Père Constantin, de Saint Jacques, célébrée une seule fois par an. Ce fut une cérémonie assez complexe, avec 15-20 moines officiants et le Geronda, tous vêtus de vêtements crème et rouge, la tête découverte.

À la fin, Père Constantin m'a conduit à une petite chapelle, cachée sous une aile basse d'un bâtiment, pleine d'amphores et de grands vases d'argile, mélangés avec des tuyaux modernes et pompes à eau. Père Constantin m’a laissé là, me souhaitant bonne chance, parce qu'il n’était pas supposé assister à la cérémonie du baptême. Peu après, le même prêtre de la veille arrive, accompagné de trois laïcs, portant une baignoire en plastique plein de serviettes et accessoires divers. On y entre et, après l'allumage des bougies et des lampes, on attend Père Theonas. La chapelle est dédiée exclusivement aux baptêmes. Dans sa partie centrale, il y a une petite piscine en marbre blanc, avec des marches d'accès des deux côtés, depuis la porte latérale vers l'autel. Je me rends alors compte que l'un des laïcs sera mon parrain, un Cypriote, 55-60 ans, et le remercie pour cela. Les deux autres étaient ses amis.

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Père Theonas arrive, avec deux autres moines qui vont aider, et on passe à la cérémonie. Ça commence par un renoncement à Satan et le mal, face à la porte, puis sortir et cracher sur le sol, le tout un peu théâtral. Puis, face au Naos, j’affirme à plusieurs reprises mon intention de m'unir avec le Christ et d'accepter le Credo. Puis Père Theonas entame plusieurs récitations, bénissant l'eau de la piscine et l'huile d'onction. Je me suis déshabillé et je suis en short, et on m’oint avec de l'huile. C’était plutôt une douche d’huile au fait, en particulier sur la tête et les bras. C’était mon parrain qui était en charge de faire ces opérations, ainsi que celles qui ont suivi, instruit par Père Theonas et les autres officiants. Après, je suis entré dans la piscine, heureusement à l'eau tiède, et, face au Naos, Père Theonas m'a fait immerger totalement 3 fois, en récitant chaque fois: «Je te baptise au nom du Père ... au nom du Fils ... et au nom du Saint-Esprit ". En sortant de l'eau, c’est encore mon parrain qui m’essuie, de la tête aux pieds. Enveloppé d'une serviette autour de ma taille, on passe tout de suite vers l'onction de confirmation, que Père Theonas exécute avec un petit bâton et coton trempé dans l'huile. Puis, je prends des vêtements propres, et une chemise blanche qu’on m'a prêtée. Il y a encore quelques récitations, mon parrain met autour de mon cou un fil avec un petit médaillon de Jésus Christ sur la croix, et on circule autour de la piscine, tous les 3, Père Theonas, moi et mon parrain, les cierges allumés à la main. La cérémonie est finie et on passe au Catholicon pour que je reçoive la communion. Père Theonas me la donne et c'est fini.

communion light

Je remercie Père Theonas et mon parrain, selon la coutume ici, et nous mangeons enfin quelque chose. Il est déjà 10h20 nous rejoignons les retardataires qui mangent dans la 2ème salle, pour un repas simple, des pâtes avec sauce tomate et du fromage. A la fin, nous parlons un peu, mon parrain vient de Chypre et travaille dans le ministère de l'éducation. Son ami travaille également au gouvernement et je crois comprendre qu’il occupe un poste influent et il a des relations proches avec le Geronda (qui après tout vient aussi du Chypre…). Il vient ici habituellement 3 ou 4 fois par an, juste à Vatopedi, car c’est le monastère plus lié à Chypre, et dans quelques minutes va prendre le bateau vers Ierissos et retourner chez lui.

Père Theonas nous rejoint et nous emmène au bureau du Geronda, où celui-ci nous félicite. "Yorgos est un bon nom!», dit il. Il distribue des morceaux de pain noir encore chaud qu'il a sur son bureau. On voit qu’il est l’illustration parfaite d'un homme politique, seigneur d'un petit empire, en pleine expansion, et connecté au monde du pouvoir, religieux et laïc. "Allez-vous visiter votre parrain, à Chypre?" demande-t-il, à quoi je réponds que peut-être un de ces jours. Je dis adieu, lui baisant la main, c’est la règle ici avec les Supérieurs religieux, et on sort. On dit au revoir à Père Theonas et j’accompagne mon parrain, Kyprianos, jusqu’à la cour, où nous nous sommes souhaités bon voyage.

Je vais enfin voir Père Constantin heureux, puisque tout s’est bien passé, et que je peux maintenant retourner chez moi Orthodoxe. Il admire le fil et médaillon, et me dit que mon parrain doit être quelqu'un riche. Là je me rends compte que c’est un cadeau de Kyprianos, que je n’ai même pas remercié. Il me montre alors une belle icône de la Vierge Axion Esti, qui est son cadeau pour moi. Je ne sais plus comment remercier tant de choses et tant de gens ... Quoi qu'il en soit, il m'interdit d'envoyer des choses comme des thés, des bonbons ou du vin, parce que tout serait volé à l'entrée au monastère. Aujourd'hui, il ne fait pas son travail, mais nous passons du temps à regarder des cartes, chargées par Internet, ce qui est leur façon de voyager dans les différentes villes et de voir où sont les principales attractions, habituellement les lieux de culte ou les bibliothèques.

Pendant le reste de la journée, les félicitations pleuvent, de la part de ceux qui ont su mon baptême par d’autres. Mais il est étrange de constater que tout le monde s’attend à une transformation magique, immédiatement après le baptême. Même dans les écrits des saints (par exemple le livre de S.Syméon le Nouveau Théologien) le baptême était censé donner un nouveau départ avec un esprit nettoyé de tous les péchés. Ce qui me frappe comme quelque chose de mythique, au moins dans le cas d'un adulte.

Après les vêpres, je ne vois pas Père Constantin, mais un moine français s’approche de moi pour me donner un petit livre de prières, à réciter avant la liturgie. Il me dit que Père Constantin est malade dans sa cellule. Je me suis senti aussi un peu fiévreux l’après-midi, mais ça passe rapidement après la nuit.

En lisant un commentaire complet sur la liturgie, dans le petit livre, tiré des écrits de S.Syméon le Nouveau Théologien, je me rends compte que le livre d’extraits que je lis à présent, d’un évêque russe, omet les passages qui permettent de mieux comprendre l'enseignement du saint. Ce dernier il explique que nous devons d’abord concevoir la Parole de Dieu en nous (plus précisément, dans le coeur), à partir du germe déposé là par la foi reçue (et par ce qu’on a lu et appris). Et c’est juste à partir de là qu'il est licite de se poser la question: Qu'est-ce que signifie en fait «manger Sa Chair et boire Son Sang»? Est-ce que ça se limite à prendre une part active à la cérémonie de la liturgie, culminant dans l'acte d'absorber les saints dons ? Ou cet acte n'est-il que l'aspect exotérique d'une communion interne, fruit d'un travail spirituel assez élaboré ?

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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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