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Sentiers Orthodoxes

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21 février 2018

Etre "causa sui" et devenir "causa per aliud"

Il me semble qu’il existe deux formes de “salut” et non une seule, le salut “commun” et le salut “particulier”, le salut général et le salut singulier. Le premier est causé par l’intercession d’un saint qui va prier pour une personne de son vivant ou post-mortem (jusqu’à ce qu’elle sorte du “purgatoire”, soit la période qui suit la déconnexion physique de la conscience et du corps) et le second initié par soi.
Arnaud Dumouch parle très bien du cas général en citant l’expérience de Marthe Robin (elle a prié pour de nombreuses âmes qu’elle a véritablement sauvé de l’enfer comme Jacques Flesch condamné à mort pour crime et qui a été proprement illuminé sur la fin de sa vie).
On trouve de nombreux cas qui corroborent cela et confirment cette action particulière des saints dans l’histoire de la mystique. https://www.youtube.com/watch?v=_mX... Jésus a donné un modèle de vie en priant pour toutes les âmes qu’il a croisées sur son chemin de son vivant.
Ensuite, les membres du “corps des saints” ont pris le relais et en fonction des circonstances relatives et contingentes (les rencontres effectives dans le monde physique et spirituelles dans le monde spirituel) ils peuvent sauver telle ou telle personne.
Si l’âme cesse de s’identifier exclusivement à sa part sensitive, irascible et végétative, elle met en action son “intellect agent” qui lui permet de se rapprocher de la nature divine et elle retrouve son intégrité et sa fonction première : entrer en relation et synergie avec dieu. On dira qu’elle est au “paradis” tombée sous de bonnes influences. Si elle tombe sous le régime des passions et des conceptions bornées de la raison, on dira qu’elle verse du côté de l’enfer. Jusqu’à la “séparation définitive” avec les clichés terrestres qu’elle a rencontré de son vivant, elle oscille perpétuellement entre ces deux options et rien n’est gagné.
Mais il me paraît clair que le paradis acquis par le biais de la prière d’autrui est “relatif”, dans la mesure même où il dépend d’autrui, comme un prêt sur gages. Pour devenir permanent, il faudrait que l’âme devienne en quelque sorte son propre prêtre. Est ce possible ?
N’est-elle pas à la fois “prêtre, prophète et roi” comme le dit l’écriture, à l’instar des prêtres de métier, des prophètes qui inspirent les peuples et les “rois” des nations mondaines ?
Réciter la messe (je ne parle pas de consacrer des saints dons qui demande une permission bien entendu mais de l’action au niveau de la parole et de l’esprit) est-il un monopole de quelques uns ou un “droit” que chacun peut prendre ? Le langage n’appartient il pas à tous ? Est-il un privilège de quelques uns ou un bien commun ?
Chaque créature possède l’être en commun. Elle peut devenir donc “cause de soi” (substance) ou “cause par un autre” (attribut et prédicat). Elle n’obtient pas pour autant le salut d’un singulier par elle-même, mais grâce au “mouvement de grâce” pourrait-on dire, activé par le fait de désirer et vouloir être “cause de soi” et pas autre chose.
Il (cause de soi) s’agit du terme le plus honni de la métaphysique auquel on a imputé tous les maux faussement à mon avis. Pourquoi ? Pour quel réel motif ? Je pense que la chose la plus dévalorisée et la plus méprisée a de fortes chances d’être le plus noble si on creuse un peu... N’est ce pas de ce côté qu’il faut chercher et aller tendre l’oreille ?
La parole de Jésus ne s’adresse pas seulement aux âmes, mais aussi aux choses et aux idées qui portent tous la vie. Etre “cause de soi” c’est devenir maître de soi et ne plus dépendre des autres. Les puissances d’un instant (au regard des éons qui s’étalent sur des durées incommensurables) n’ont pas intérêt à favoriser l’autonomie et préfèrent se garder leurs privilèges et leur confort au détriment des autres...
Aussi la créature ne “fait” elle pas son salut par elle-même, mais en disant et affirmant clairement “je suis” dit en même temps que “tu es” et “Il est” puisque l’être est commun. Il y a donc une synergie et une “circumcession” entre le je, le tu et le il qui forment ensemble un “nous”.
Si l’être est seulement infusé par autrui (dans le cas de la prière du saint sur une “materia passiva”), alors il n’est pas cause de lui-même. Mais devenant cause de lui-même (en se prenant en main et en lisant convenablement l’interdit comme un certain inter-dit), il devient tout ensemble prêtre (capable d’engendrer une liturgie dans son âme), roi (capable de maîtriser son esprit, passions et mouvements d’humeur) et prophète (capable de recevoir des inspirations personnelles).
Ainsi il peut recevoir un trésor et éviter l’acrimonie comme tout ressentiment. Si Nietzsche avait reçu et compris cette doctrine, est-ce que sa vie n’aurait pas été changée et transformée ? A la place de voir dans le Christianisme une forme de “morale de faibles”, d’aigris et de superstitieux, n’aurait-il pas constater la puissance d’une doctrine qui permet autant aux “forts” sur la terre qu’au “faibles” de s’en sortir en triomphant de tous les obstacles ?
A côté Zarathoustra risquerait bien de prendre un “coup de vieux” et de pâlir !
Bien sur, ces trois capacités acquises n’ont pas forcément vocation à devenir publiques puisqu’ elles relèvent de l’”église domestique” et des pauvres hères qui ont à peine un nom.
Il y a eu cours de l’histoire beaucoup de pseudo prophètes, voyants, messies et apparitions douteuses. Mais devenir cause de soi demeure pour toujours une possibilité, étant la destination et le terme de chaque personne.
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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