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Sentiers Orthodoxes

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23 février 2018

Le maillon manquant de la chaîne d'or

La leçon de Platon n’a pas franchement été comprise, ce qui explique pourquoi la philosophie selon Whitehead n’a consisté jusqu’à présent qu’en notes et fragments de bas de page sous ses textes et ceux de son élève Aristote.
Mais ce dernier n’a pas forcément donné le meilleur exemple, puisqu’il lui a reproché une “abstraction” qui ne se trouve peut être pas dans la littéralité des paroles de son maître.
Pourtant, selon Alphonse Gratry qui remet les pendules à l’heure, la méthode du Père fondateur est belle et bien inductive et par des singuliers concrets. La “dialectique” est une élévation concrète permettant de s”élever graduellement par plateaux en cheminant progressivement du naturel au surnaturel.
Il n’existe nulle séparation arbitraire entre “sensible” et “intelligible” chez Platon, ce qui rend invalide quantité de gloses ultérieures http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp....
Aristote aurait pu comprendre que sa propre méthode de recherche pouvait s’appliquer à des séries ascendantes de réalités et non simplement à ce monde sensible et à l’âme humaine simple “composé de matière et de forme”.
Par la suite, pourquoi les pléiades de théologiens n’ont-ils pas interrogé plus avant le statut de la“communion des saints” (objet non identifié à la fois mode d’être au ciel, concrescence de concepts qui nous échappent complètement au premier abord et corps vivants parfaitement “purifiés” sur terre) ?
Faute de cet “étagement” graduel, la créature se retrouve pour ainsi dire coincée entre son état “naturel” de péché et une réalité surnaturelle (la Trinité) décrite, mais sans qu’on puisse vraiment établir le rapport entre les deux extrêmes.
Qu’est-ce qui différencie un “corps de saint” (“purifié”) d’un corps naturel ? Les deux sont des substances au sens où ils partagent l’essence de tous les corps mais le premier est parfaitement “uni” aux accidents qui la composent.
Sa substance demeure pour ainsi dire “coagulée” avec ses accidents, alors que le corps ordinaire ne “colle” pas bien avec l’esprit qui l’anime (ce que nous expérimentons à chaque instant; cela nous donne l’impression de ne jamais être “en phase” avec nous-mêmes et le reste du monde).
Le terme technique est “hypostase.” Théodore de Raithu nous éclaire à travers le grand débat sur la nature trinitaire à l’origine de la patristique.
L'étymologie de cette désignation d'« hypostase » vient du verbe « subsister » (huphestanai), et, demanière générale, d'« exister » (huparkhein) et de « venir à l'existence » (huphistastha). On pourrait penser, continue Théodore, que ce mot d’hypostase signifie la même chose que le mot ousia, ou substance.
Mais en fait il n'en est rien : car le mot « substance » (ousia) désigne l'être (einai) seul, tandis que le mot d'« hypostase » présente non seulement l'être (einai), mais aussi la disposition relative (to pôs ekhein) et le fait d'être quelque chose de qualifié (to hopoion ti einai)”.https://www.academia.edu/525218/La_...
Alors que dans l’état commun l’être demeure une substance hétérogène de matière et de forme, l’hypostase humaine (quand elle a été réinformée par action de la grâce sanctifiante) devient un véritable “liant” entre l’être et sa manifestation, la matière et l’esprit, la substance et ses accidents. Nous disposons là du “chaînon manquant” de la chaîne d’or qui réunit alchimie, philosophie et théologie.
Donc, si la substance (ousia) signifie quelquechose de commun (koinon), l'hypostase, pour sa part, désigne quelque chose de particulier oud'individuel (idikon). Par exemple, Paul est un homme, et en tant que tel il ne diffère point,pour ce qui est de son humanité, de tous les autres hommes.
Il ne se distingue de ces derniers qu'en vertu d'un certain nombre de propriétés accidentelles : sa provenance de Tarse en Cilicie, et de la tribu de Benjamin, le fait qu'on l'appelle aussi bien Paul que Saul, etc. Or ce sont ces accidents qui constituent son hupostasis”.
Face à une entité donnée, libre à nous de la considérer soit comme substance - dans ce cas on considèrera Paul en tant qu'homme - soit comme hypostase, lorsque nous la considérons comme ne faisant qu'un avec les accidents qui l'individualisent”. (ibid)
L’hypostase “surnaturelle” désigne le nom savant de la substance humaine transformée susceptible de raffinages que recherchent les alchimistes recherchaient et évoquaient à travers leur langage codé. Le démon possède une personne (il influence les autres) mais pas “d’hypostase” qui ne peut appartenir qu’à un être “pur” dans lequel les accidents jaillissent spontanément et naturellement de la substance expressive sans contradictions.
Une nouvelle hypostase est une nouvelle réalité, un nouveau type d’être qui aura son fonctionnement propre.
Quel est le mode d'unité de ces deux choses ou domaines, lorsqu'ils se réunissent pour former l'Un-Étant ? Il ne peut s'agir d'une simple juxtaposition, ce qui donnerait lieu à un simple cas de prédication accidentelle. Au contraire, il se forme une idiotês hupostaseôs, que Pierre Hadot a traduit par« individualité hupostatique », c'est-à-dire, un mode d'existence où l'Un n'est plus la même -n'a plus la même hupostasis - que l'Un de la première hypothèse. En effet, le caractère propreidiotês- de cet Un de la première hypostase est la simplicité akraiphnotês- caractère quel'Un de la seconde hypothèse ne possède plus, s'étant livré à la combinaison et au mélangavec l'Être.
Cependant, ce nouveau mode d'existence -hupostasis- de l'Un, bien que différende celui de l'Un pur, n'en est quand même pas complètement distinct. Cette nouvelle hypostase imite la simplicité de l'Un pur, autrement dit, elle en est l'image (eneikonizomenê ),avec tout ce que cela implique comme dialectique entre le Même et l'Autre”.
L’advenue de la nouvelle réalité est bien suggérée, mais l”école néo-platonicienne est limitée par son approche “descendante” (tout part de l’Un et de la dérivation des êtres qui s’en suit). Pour mieux appréhender le phénomène, il faut partir conformément à Platon du singulier et du sensible pour s’élever (et non tout voir d’”en haut” d’un point de vue assez imaginaire et théorique).
A leur époque, parler et gloser ouvertement sur le “corps de gloire” aurait pu entraîner le bûcher, puisque simplement mettre en doute l’existence de Dieu pouvait déjà conduire à la potence et au gibet.
Aujourd’hui, la réalité de “l’hypostase” fondement du corps des saints est occultée. Autrefois, elle était dissimulée et enfouie car la société fonctionnait par exclusion. Maintenant on “noie le poisson” en confondant tout, en “égalisant” toutes les données et en refusant a-priori la hiérarchisation des informations, ce qui entraîne de fait l’impossibilité d’un progrès et d’une évolution réelle, bloquant au passage perspectives, prospectives et horizon confiné au quotidien d’un présent désespérant.
Comment progresser réellement si chaque personne telle un Descartes en chambre doit tout reprendre de zéro à chaque fois ? Chacun s’invente un monde (ce qui est fort sympathique au demeurant) mais y a-t-il vraiment positivité et progrès ?
Le corps des saints, “lieu” des diverses hypostases, permet à la fois une élévation dans les degrés de subtilisation de la matière par l’esprit, une actualisation des essences abstraites et virtuelles, une incarnation des idées.
L’”intercession” se dit en des sens multiples et ne saurait se réduite aux prières des saints pour les mortels. Il s’agit là de tout un monde, d’un continent pas complètement insubmersible et inaccessible, une Atlantide ressuscitée.
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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