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Sentiers Orthodoxes

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24 décembre 2017

Via dolorosa

Récemment, dans mon travail, nous étions confrontés à des travaux de rénovation qui devaient être effectués en très peu de temps. Comme d'habitude, la préparation (faite par mes patrons) a été minime, quelques jours avant le début des travaux, bien qu’ils aient déjà eu un long passé d'échecs majeurs et de pertes économiques, grâce à ce manque de préparation. Ici, la sagesse d'Abraham Lincoln est complètement inconnue: "Donnez-moi six heures pour abattre un arbre et je vais passer les quatre premières heures à moudre la hache"

Quelques jours plus tard, il devenait évident que les travaux ne progressaient pas au rythme nécessaire et que la date fixée échouerait à moins que le travail soit redoublé ou qu'un miracle se produise. Et j'ai décidé d'attirer l'attention sur cela. Eh bien... j'ai reçu un déluge de critiques, surtout sur mon attitude: "Tout est sous contrôle et rien ne peut échouer... Nous devons croire qu'il est possible de faire le travail à temps (comme nous l'avons réussi à d'autres occasions). Avec ton attitude négative, tu ne peux jamais rien atteindre! » Les Anglais ont la bonne expression pour cette façon de penser (et d'agir): wishful thinking (un vœu pieux). Je préfère l'appeler "pensée magique".
Nous commençons par formuler une idée, selon ce que nous visons, plus ou moins adaptée à la réalité (selon nos expériences passées, ou alors sortie de nos rêves ...) et nous nous disons, et aux autres, que cet objectif doit être atteint à tout prix. Sans regarder une deuxième fois pour vérifier si c'est réellement possible et, lorsque les problèmes en cours de route commencent à apparaître, ne jamais laisser remettre en question les hypothèses initiales. C'est-à-dire que la pensée et l'acte créatif  (établir un objectif et travailler pour le réaliser) sont confondus avec un refus total d'adapter et réviser le chemin emprunté, face aux obstacles et aux nouvelles données trouvées ("nous pagayerons toujours dans la même direction quoi qu'il arrive et tenez-vous au bateau, contre les vents et les tempêtes, jusqu'à ce qu'il coule ... ").

Et il arrive exactement la même chose dans la spiritualité. La préparation consiste à créer les bonnes circonstances pour l'énorme effort et concentration qui seront nécessaires. Dans la vie, nous avons plusieurs occasions où nous pouvons faire des choix. Une carrière professionnelle de renommée mondiale ou une vie plus familiale? Gagner beaucoup d'argent ou devenir riche de culture et de connaissance spirituelle? Nous n'avons pas le temps pour tout, ou bien nous courons simplement d'un endroit à l'autre, ne faisant rien comme il se doit.

Et le vœu pieux est (malheureusement ...) la chose la plus commune dans le domaine spirituel :"Voulez-vous avoir le salut après cette vie? Suivez les commandements du Christ et allez à la messe le dimanche. Veux-tu réaliser l'union avec Dieu (ou avec le Grand Cosmos Absolu?) Pratique cette méditation 30 min, 2 fois par jour. Veux-tu devenir heureux? Publie tous les jours sur Facebook 10 articles sur la pensée positive !"

Mais depuis quelques années, j'ai découvert que pour avancer dans notre évolution globale (qui passe forcément par l'évolution spirituelle), nous devons constamment réévaluer le chemin emprunté, abandonner tout ce qui ne nous sert plus (même si on y a été accroché à cela pendant des années ...), et embrasser de nouveaux chemins à chaque fois qu'ils s'avèrent utiles ou nécessaires. Il ne s'agit pas de sautiller à droite et à gauche, mais de construire une oeuvre, notre plus grande oeuvre, celle qui justifie notre vie sur Terre en tant qu'être humain, et pas seulement en tant que des singes bipèdes qui parlent.

Et cette tâche, qui de l'extérieur ressemble à faire, à casser et à refaire, devient beaucoup plus efficace si nous avons l'aide de quelqu'un. Quelqu'un qui nous connaît bien, qui voit les choses d'un autre point de vue, et qui surtout n'a pas peur de nous montrer ce qui nous manque. J'ai eu la chance (certains diraient malchance...) de rencontrer mon ami Evangelos il y a de nombreuses années, et grâce à son esprit plein de clarté, beaucoup plus que le mien, et sa tendance à ne pas mâcher ses mots pour souligner ce qui ne va pas, j'ai donc gagné la possibilité de "corriger le tir" rapidement, dans tout ce qui se rapporte au travail spirituel (et pas seulement). De son côté, je pense qu'il a aussi gagné un interlocuteur, pour refléter ses observations du monde et des réflexions, pour lui donner une perspective différente aussi.

 

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Mais cette possibilité, fruit de cette relation dialectique, a aussi son prix. En commençant par la nécessité absolue de ne pas se laisser prendre par la peur ou par le découragement, quand nous découvrons que ce que nous pensions avoir construit avec soin pendant si longtemps, c'est après tout un mirage. Ou alors d’être capable de supporter la douleur de voir nos vices et nos frustrations être forcés de remonter à la surface, et de ne pouvoir rien faire d'autre que de les regarder en face jusqu'à ce qu'ils «s'évaporent».

De temps en temps, Evangelos me raconte comment quelqu'un, récemment arrivé et plein de bonnes intentions, semble aussi être tout enthousiaste à suivre cette route difficile. Presque tous sont des esprits brillants, avec une culture raffinée ou encyclopédique. Certains marchent sur des chemins spirituels depuis de nombreuses années. "Que c’est bien! - nous disons tous les deux - Quelqu'un qui se soucie vraiment de cela et semble prêt à faire un effort. »

Mais un peu plus tard, lorsque je demande des nouvelles, l'enthousiasme s'est refroidi rapidement... cette personne a pris ses jambes à son cou et n'a plus donné de nouvelles. Pourquoi ? Je demande toujours. Et la raison est presque toujours la même. Ce n'est jamais une raison intellectuelle, un désaccord de principes ou de méthodes (bien que cela puisse bien être la raison invoquée), mais c'est parce qu'il n'a pas été capable de commencer à opérer ce processus de transformation de soi-même. Un processus douloureux, lent, forcément, car comment pourrait-il en être autrement? Quelqu'un connaît-il un processus de vie, une naissance, une croissance, une découverte réelle, une transformation radicale, physique ou autre, sans passer par un effort énorme et sans aucune douleur ? Faites-moi savoir SVP.

Tout se passe comme si on annonçait une grande soirée dansante, et que beaucoup de gens viennent là, attirés par les lumières, les couleurs et la musique. Prenant leurs places autour de la grande salle, les gens s’attendaient à rester toujours assis dans leurs sièges, en regardant le spectacle des couples dansants, au son de la musique. Mais seulement 1 ou 2 paires sortent sur la piste, et à un moment, les gens se rendent compte que la fête ne se débutera même pas, sans leur participation. Mais ils ont peur de trébucher, de tomber ou simplement d'être ridiculisés pour leur manque de talent ou d'élégance. Et la fête se termine avant même qu'elle ne commence ...

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Commentaires
J
Oui, Alexandre. Et je crois qu'il y a plusieurs facteurs expliquant cela. Ceux que je vois :<br /> <br /> <br /> <br /> - C'est un peu ce que tu dis, si un possible n'est pas dans le champ de la conscience, il est évident que rien ne pourra être fait ou mis en œuvre, pour réaliser ce possible. Je crois que c'est une histoire de maturation de l'être, et son pendant, une histoire de défrichage. Tout le monde n'en est pas au même "niveau" (et je dis ça sans aucun jugement de valeur, c'est juste un fait). Et on ne peut en vouloir à personne, ou imaginer naïvement que tout le monde devrait être consciemment en chemin vers la sainteté.<br /> <br /> <br /> <br /> - D'une certaine façon, je crois que c'est une histoire de "besoin" aussi. Le "besoin", qui pousserait à envisager d'autres "possibles", fait aussi l'objet d'une maturation dans la vie des hommes. Quand ce "besoin" n'est pas très grand, la volonté, le désir, l'urgence d'évoluer et de se transformer, sont eux aussi limités. Et d'expérience, le grand "maturateur" du besoin (en tous cas au début et pour longtemps), c'est la souffrance, les crises existentielles, les chocs de la vie, et ça ne s'invente pas.<br /> <br /> <br /> <br /> - Un autre facteur je crois, c'est cette maladie de la superficialité dans l'homme, qui fait qu'il se contente de peu, qu'il choisira toujours ce qui le contente de manière superficielle et temporaire, à partir du moment où il se "sent bien", ou que cela lui apporte une distraction suffisante pour oublier son état (cf les question superficielles dont tu parles). Ce que je veux dire, c'est que même s'il a entendu parler du possible de la "grande paix" (cette paix qui dépasse tout entendement), une "petite paix" lui fera très souvent oublier assez vite la perspective de la "grande paix".<br /> <br /> <br /> <br /> - Lié à tout ça, il y a aussi le problème de la persévérance. Combien de fois ai-je rencontré chez moi (et vu chez quasi tout le monde) le feu de la volonté brûler de mille flammes, quand la souffrance est aiguë et les crises fortes, et quasi s’éteindre dès que ça va mieux...
A
"c'est la perception de la vraie distance entre nous et ce qu'il serait possible d'atteindre". A commencer par la distance entre notre état présent et celui des saints"<br /> <br /> -d'accord j'en disconviens pas la difficulté étant tout simplement qu'on ne peut même pas imaginer par définition cette distance, puisqu'il n'y a pas forcément d'image plausible (pas nébuleuse, qui fasse se mouvoir réellement, effective pour soi en l'absence de "roman" suffisamment complet, de théophanie décisive, de "captation d'atmosphère" dense) du fameux "ce qu'il serait possible d'atteindre"...<br /> <br /> -pour l'autre remarque même dans les domaines "profanes" et au coeur du sujet (par exemple mes études d'orgue et de musique que j'ai repris) bizarrement les gens intéressés et même ceux qui réussissent ne semblent pas franchement passionnés (même "jeunes" ça veut rien dire du tout ; ils sont un peu comme des robots en enchaînant les cours et pauses cigarettes finalement comme les autres "travailleurs" adultes; une collègue ne bosse pas trop, préfère flâner avec son copain près de la Garonne, puis après elle arrive en cours elle est un boulet pour les deux autres et on avance à deux à l'heure).<br /> <br /> -Heureusement il y a des exceptions. Mais malheureusement du point de vue du caractère, souvent les gens à tendance un peu impulsive et "passionnée" sont confus, manquent d'esprit d'organisation et donc ratent leur cible. Les autres sont efficaces mais non pas forcément d'esprit de recherche. ça marche voilà on est content pour soi et on va pas trop plus loin. Mais forcément dans le domaine spirituel même pour quelqu'un de "doué" ça va pas marcher très longtemps donc y aura une panne tôt ou tard.<br /> <br /> -sur le postage fb comme reflet de la beauté de chacun ça me fait penser un maître d'orgue jeune beau réellement excellent à la fois moderne et enraciné (a interprété récemment "le 5è évangile" programme exclusivement js bach), brillant, une jolie petite amie, alterne ski concerts succès etc le fait partager sur fb de quoi être bien jaloux ; mais le dessous du tableau est (sa copine a l'air de s'enquiquiner pas mal à table elle baillait tout le temps aux corneilles et tourneuse de page ça semble pas trop l'intéresser non plus; pour aller faire le concert une fois la voiture tombe en panne une heure avant en chemin, ça doit être bien stressant mais bien sur il a réparé fastoche en un tour de main sa roue; l'école où il enseigne menace de fermer il faut pétitionner ; mais surtout il m'a confié il y a deux ans qu'un de ses amis a été atteint à 25 ans d'une maladie fulgurante imprévisible donc même si c'est le "bonheur" relatif pour soi juste à côté c'est pas forcément ainsi alors forcément le problème demeure intact.
A
Il me semble qu'une autre chose qui fait défaut c'est la perception de la vraie distance entre nous et ce qu'il serait possible d'atteindre. à commencer par la distance entre notre état présent et celui des saints. Au mieux on se crée une image mentale qui est mise rapidement dans son tiroir.<br /> <br /> <br /> <br /> Je le vois avec les réactions (surtout des gens proches et famille) envers le miroir de ce blog en portugais. Ils posent des questions et on discute, mais uniquement sur les aspects biographiques, les voyages et les différences entre cathos et orthos. Mais personne ne remarque même quel est le but de la démarche, et les questions essentielles passent à leur côté, devenues absolument invisibles.
A
Oui mais pour être pragmatique, il faut pouvoir exercer son discernement et avoir un cerveau en état de fonctionner ce qui n'est pas évident du tout.<br /> <br /> <br /> <br /> Les origines historiques et philosophiques de la "science" contemporaine (et ce qu'elle est devenue) sont une vaste et question passionnante mais qui n'a peut être pas tout à fait sa place sur ce blog pour être approfondie, car nous éloigne peut être un peu trop des sentiers empruntés ici. <br /> <br /> <br /> <br /> Est ce que le "pouvoir" donnée aux machines robots et autres ordinateurs (qui appliquent automatiquement toutes les règles de logique et algorithmes) ne se traduit pas simultanément par une "perte" de matière vive dans les cerveaux humains, devenus en quelque sorte par "transfert" occulte, incapables d'opérer des jugements valables dans les situations ordinaires ?<br /> <br /> <br /> <br /> Un peu à l'image de la fameuse "planche à billet" qui sévit aujourd'hui dans le monde économique fictif (créer de la monnaie à partir de "rien", ce qui revient à produire du rêve et de l'illusion sans effort jusqu'à crise et effondrement inéluctable) et revient à produire du vent à la place d'exercer des forces vives réellement productives.<br /> <br /> <br /> <br /> Là, le cerveau ne parvient plus à fonctionner correctement, ayant "délégué" son pouvoir aux machines et à la technique qui deviennent nos maîtres.
J
Oui Alix, je pense/ressens la même chose. Ce qui est intéressant, c'est qu'on s'imagine, notamment en occident, que nous sommes des êtres "rationnels", doués de raison, et que c'est ce qui nous caractérise le plus (notamment par rapports aux société dites "non-évolués", aux sauvages, etc.). En réalité, pour qui veut voir, c'est carrément l'inverse. Nous vivons dans la plus grand irrationalité, souvent dans une sorte d'émotionalité hyper superficielle... bref, nous manquons d'intelligence... Alors que les plus grands pans de la spiritualité contemporaine mettent en avant le "coeur", qui n'a en fait rien à voir avec le vrai "coeur", mais juste un ersatz émotionnel tordu et très simpliste.<br /> <br /> <br /> <br /> J'avais aussi lu quelque part, que la science contemporaine moderne n'est originellement qu'un dérivé, qu'une branche de l'arbre de la science mystique.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors pourquoi sommes-nous si irrationnels, pourquoi manquons-nous tant de pragmatisme ? Je crois en grande partie parce que l'homme est perdu dans une sphère imaginaire mentale (il se "raconte des histoires"), qui l'empêche d'être là, d'être présent au présent, ce qui rend le pragmatisme impossible. En gros, c'est comme utiliser un attribut de l'humain qui est l'imagination, pas pour sa capacité créative, mais au service du déni de réalité.
Sentiers Orthodoxes
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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