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Sentiers Orthodoxes

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6 janvier 2018

"Des reliques, pour quoi faire ?"

Hier j'ai voulu aller voir des reliques, par curiosité. Quand je suis arrivé à la cathédrale, ne sachant où elles se trouvaient, je me suis adressé à un vieux qui tenait un stand de bondieuseries :"Pardon monsieur, il semble qu'il y ait des reliques dans cette cathédrale, sauriez-vous où elles se trouvent ?

- Des quoi ?
- Des reliques.
- Pour quoi faire ?"
Là je suis resté scotché. Je croyais que n'importe quel chrétien savait que ça a des vertus, les reliques. Du coup comme il ne sait pas, il s'adresse à une dame d'à côté. Même air interloqué :"Des reliques ? Mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
- J'en sais rien, prier..."
J'étais vraiment un animal étrange "Bon, adressez-vous à la dame là-bas, elle est guide".
Je m'adresse à la dame, cette fois la question est encore plus étrange "Vous êtes Carme ? (en fait le saint était un Carme) - Euh non je veux juste prier", avant de m'y conduire. Là je m'assois sur une des chaises qui sont là, et quoi ? Elle reste juste derrière moi avec son groupe pour parler, parler, parler... Inimaginable. Quoi qu'il en soit je n'ai rien senti. J'avais déjà assisté à une messe dans cette cathédrale, je crois qu'elle est foutue. En même temps, il n'y a rien d'étonnant.

Après un passage dans un magasin de bondieuseries (dont l'atmosphère était celle d'un magasin Darty) nous sommes allés dans une église pas très loin, c'était l'inverse il n'y avait personne, mais là dans un coin il y avait quelque chose. Je suppose que c'était le reliquaire (plein ou vide, allez savoir), en tous cas ce coin était différent du reste de l'église. En me mettant juste là je sentais un petit quelque chose d'assez subtil, mais il m'a fallu une concentration énorme pour l'amplifier. C'est mieux chez moi.

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En terme d'atmosphère spirituelle, les villes sont extrêmement négatives. Au milieu de ça, les églises sont neutres voire un peu négatives, avec des recoins un peu positifs pour certaines. Chez soi, on peut faire du vrai positif... si on arrive à y attirer quelque chose. Dans le monastère, c'était assez positif, mais la différence avec chez moi n'était pas flagrante, rien qui puisse justifier de vouloir y passer du temps. Le mieux que j'aie vu jusqu'à présent dans le coin, c'est l'église des roumains, quand il n'y avait presque personne. Je vais y retourner, pour voir si j'ai eu la berlue ou quoi d'autre.

Au monastère ils sont en train de construire une grande église (on se demande pourquoi, vu que les Soeurs se comptent sur les doigts d'une main), à mon avis c'est une erreur, ils ne pourront jamais la remplir, et elle va rester vide. Mieux vaut une minuscule cellule emplie de grâce qu'une grand église vide. Mais je crois que ce genre de considération leur passe complètement au-dessus, parce que plus grand monde se sait différencier le vide et le plein. Et encore moins les qualités du plein.

Bref, il faudrait que la chrétienté dans son ensemble développe des techniques pour aller chercher la grâce là où elle se trouve et la ramener, mais bien entendu cela n'arrivera pas, parce que ce serait du bouddhisme. Saint Jean Maximovitch avait prédit qu'après sa mort (en 1966) l'Eglise deviendrait toute petite, et effectivement, les efforts méritoires de ses disciples n'ont pas pu empêcher la paroisse de péricliter. Déjà en 1966, il fallait un saint vivant pour faire fleurir une paroisse. Aujourd'hui, on n'en parle même pas. Mais ils construisent des églises et des monastères neufs, on se demande pourquoi. Peut-être pour ce renouveau de la foi prédit par certains saints ? En même temps on se demande bien de quel renouveau ils parlent, puisqu'ils disent qu'il ne va pas durer longtemps et qu'ensuite tout s'effondrera. Une vraie fleur, si elle a la force de surgir au milieu de l'enfer, par définition elle fait des petits. Sinon, c'est juste une idée de fleur, un voeu pieux. Peut-être que des tas de gens vont revenir à l'église parce qu'ils auront peur, ce qui n'a rien à voir avec un renouveau de la foi. La foi n'est pas la croyance aveugle, c'est le sentiment de Dieu qui s'installe lorsque toutes les croyances se sont effondrées.     

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Commentaires
E
J'ai plutôt fait un post avec la réponse...
E
Bon, honnêtement, quand j'ai une révélation, je peux toujours retracer son origine. A l'inverse, j'ai essayé d'avoir des révélations sur des sujets où je manquais d'infos, et là je n'y arrive pas. Je veux dire qu'il me faut une quantité minimale d'infos (ou de transmissions) pour que ça marche. Et ce qui me vient est toujours proportionnel à ce que j'ai reçu (même si avec le temps j'arrive à tirer davantage d'une quantité donnée de transmission). <br /> <br /> Bon, après j'aimerais bien savoir ce que tu appelles une "révélation ahurissante".
E
Uniquement sur la base de quelque chose de reçu. J'ai eu des révélations sur Jésus, sur Mohammed, sur des saints, sur Aurobindo, sur la Nature, sur le monde... je n'ai jamais eu de révélation "en soi". A savoir que si j'avais vécu enfermé dans une cave sans éducation comme Kaspar Hauser, je serais devenu comme lui. <br /> <br /> Au fond ce que tu me dis c'est que si tu étais né sur un vaisseau spatial, avec des machines pour te nourrir et aucun contact humain, tu aurais quand même eu des révélations. J'en doute fortement.
J
"Le problème, c'est qu'on ne peut se connecter qu'à ce qu'on perçoit, subtilement ou non."<br /> <br /> <br /> <br /> Ça ne t'es jamais arrivé de découvrir, de percevoir, d'expérimenter, de te connecter avec quelque chose en "toi", dont tu n'avais en fait jamais eu aucune idée de l'existence ? Des espaces autres, des qualités d'être, des subtilités, des lumières, des clartés, des vérités révélées, etc. ?
J
Bon, déjà, je ne prends pas ce que tu dis pour contradictoire avec mon com.<br /> <br /> <br /> <br /> Ensuite, on s'en fout de se connecter avec *que* des dieux bouddhistes ou *que* des figures chrétiennes, ou *que* des saint soufis, ou que moi ou toi ne puissions pas connaitre les Dieu de Syrius. Ils manifestent tous les mêmes qualités (diverses) du Dieu unique (pour continuer avec l'approche théiste). C'est juste une histoire de culture, et de tableaux manifestés localement, capable de faire ne serait-ce qu'un peu le pont avec notre perception limitée (besoin d'images, de supports de perception).<br /> <br /> <br /> <br /> Après, non, on ne s'en fout pas que ce soit extérieur ou intérieur. Les organes ne sont pas les mêmes, ou disons, les modes de perception ne sont pas les mêmes (d'où comme je disais, prendre des expériences tout à fait grossières et émotionnelles pour du "spirituel", ce qui est partout dans tous les cercles spiritualo). Il y a des types de perception qui ne passent *que* par l'intérieur. Si on ne voit pas ça, le problème est même plus grossier que celui que tu décris.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin, et je crois que je te rejoints, oui, il se peut qu'on ait besoin d'avoir été guidé, c'est à dire avoir reçu par contact des "empreintes" subtiles, ou pour le moins avoir été en contact avec des possibles de subtilités qu'on ne pourra pas inventer, pour ensuite se faire guider par elles de l'intérieur.
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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