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Sentiers Orthodoxes

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6 janvier 2018

La nature de l'église et la co-naissance

L’église est primitivement et historiquement la gardienne de l’institution de l’eucharistie, la pierre de touche sur laquelle elle repose. A partir de là elle peut évoluer en deux directions :
- soit elle cherche à disposer de ce trésor en lui-même, à le circonscrire et l’enfermer en quelque sorte, à en faire un objet, simple prédicat du sujet réel qui est le Christ.
- soit elle considère qu’elle « est » au sens ontologique le plus fort ce trésor lui-même qui est vivant et cherche à croître spontanément.
Cela donne deux états d’esprit et deux méthodes :
- soit un “contrat” initial un peu idyllique, une vision très optimiste et juridique du chemin assortie d’une certitude formelle de résultats (le baptême qui fonctionne soit disant à tous les coups, la fable que juste aller à la messe suffit pour obtenir les dons de l’Esprit avec la pseudo certitude de se situer du “bon côté” au paradis).
- soit une situation de base reliée à notre désorientation fondamentale, une absence de caractéristiques absolues dans la voie et une incertitude sur l’obtention de quoi que ce soit.
En termes de parcours amoureux, on a la situation réelle d’un engagement basé sur une confiance mutuelle et une “foi” mais sans certitude absolue que cela va fonctionner, et de l'autre côté l’illusion qu’un contrat avec des règles strictes va garantir qu’on va pouvoir disposer pour toujours de quelque chose.
Suivant que l’église « penche » et oscille plus d’un côté ou de l’autre (l’être ou l’avoir si on schématise), il en résulte quelque chose de complètement différent et même carrément opposé. Il est aisé de voir que les saints forment le « corps mystique » de l’église et sont reliés à cet aspect vivant et en croissance perpétuelle. En fait ils forment ce corps même sur lequel les pécheurs peuvent venir s’agréger par leur prière.
Dès le début et sa constitution primitive, les deux forces jouent dans le sein de l’Eglise comme antagonismes. Il est facile de constater qu’elle est celle qui a écrasé l’autre aujourd’hui, puisque le résultat repose sous nos yeux en permanence. Il se traduit par le discours type comme quoi « nous sommes déjà sauvés et tout est parfait tel quel » très différent du verbe régénérateur et de la parole créatrice...
Or, vouloir "être sauvé" consiste quelque part à vouloir "avoir dieu" (faire du sujet un prédicat et un objet selon la « connaissance propositionnelle ») tandis que vouloir "aimer Dieu" c'est désirer devenir semblable à Lui (connaissance par identité).
Cette fameuse "connaissance par identité" (qu'on peut distinguer avec précision des autres types de connaissance) part pour l'homme de la constatation factuelle de sa misère partagée avec le Genre Humain (ce n’est pas une connaissance particulière, empirique, propositionnelle du type « je sais que x ou y » ou fondée sur la mémoire ou une connaissance abstraite, formelle et logique). Elle est de ce fait réellement commune à tout le monde, pragmatique et existentielle même si son contenu est pauvre et un rien. Il se résume à cette formule : « je suis un néant, une créature misérable placé en face de l’infini et au milieu du vide ».
Alors, je peux commencer à "co-naître" d’une façon vivante. Cette connaissance est masquée parce qu'au départ notre organisme est construit soit pour acquérir des savoirs momifiés qui vont venir s’accumuler par strates successives à partir d'un supposé savoir antérieur (qui donne naissance à la force contraire de se débarrasser de trop de savoir vécu comme une charge, un fardeau pesant et contraignant). Il ne « pense » pas à partir de l’unique chose univoque et partagée par tous : la condition de faiblesse, d’incertitude et de manque.
Mais la "gnose" authentique part de ce point de départ commun, à partir de quoi l’être humain peut commencer à connaître d'autres choses, d'autres être par leur "raisons séminales" comme on disait autrefois (« logos spermatikos » ou pouvoir de faire germer une chose, un être, un phénomène). Cela conduit à une contemplation naturelle des signes de la nature qui bien conduite peut mener à la contemplation surnaturelle de leurs racines au Ciel suivant une progression graduelle et harmonieuse. C’est un autre point de départ, une nouvelle naissance.
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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