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Sentiers Orthodoxes

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4 janvier 2018

"Incarnatus est"

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Dans sa monumentale et extra-ordinaire Philosophie orthodoxe de la vérité : Dogmatique de l'Eglise orthodoxe (l’écriture est extrêmement profonde et simple en même temps il n’y a pas d’artifices inutiles), le Père Justin Popovic déploie des trésors d’érudition et de réflexion pour convaincre de la véracité de la philosophie unique du “Dieu-Homme”.
Non pas à la façon du “catéchisme” qui expose scolairement ses matières en faisant des tronçons, mais à la façon d’un fleuve, d’un torrent qui charrie les décombres du vieil homme. il montre la vérité en mouvement et non de façon statique.
En appendice, remarquons à la quel point la linguistique contemporaine dominante (je suis tombé par hasard sur “Figures” de Gérard Genette critique littéraire connu) a dénaturé le rôle et la fonction du langage, réduisant celui-ci à un ensemble de signes sans référent réel, sans support consistant (le “sujet” rejeté, méprisé ou réduit à un point sans dimensions) et sans destinataire authentique.
Dans un tel monde, à quoi bon écrire et tenter de communiquer, puisque l’origine est irréelle (le sujet), la relation inexistante (les significations arbitraires et sans objet réel) envers un récepteur fantomatique ? A l’inverse, sans verser dans des théories ésotériques et complexes sur la “science des lettres”, une transmission authentique suppose un sujet émetteur (semen), un sens émis sous forme de signes (sémiotique) et un récepteur qui peut le déchiffrer (sémantique).
Cette transmission se condense, “passe” et circule à travers les lettres sous forme d’un “souffle” qui en sont les supports transitoires sous une forme donnée. Le but de la lecture consiste à recevoir les vibrations qui ont été imprimées initialement par l’esprit de l’auteur qui émet une intention marquée du sceau de l’authenticité à travers son écrit.
En lisant, en écrivant, on reconstitue un récit, on active une trace, on réenclenche une trame et on fait revivre si ce n’est la “chose” même (par nature impossible) du moins son image.
Ces vibrations constituent un noyau et un corps de vérités qui va pouvoir venir infuser l’esprit de la personne qui reçoit l’information et le toucher éventuellement jusque dans la partie somatique (si le taux de “vibration de vérité” est suffisamment élevé).
Il est impossible de résumer le coeur et le noyau démonstratif du Père car il ne s’appuie pas sur la logique objective tout en étant très rigoureux en enchaînant les raisonnements. En effet la logique objective est le plus redoutable écran en matière de foi car elle masque l’essentiel : le caractère absolument indémontrable car totalement subjectif de la vérité.
Subjectif non pas au sens de “privé” mais en dehors de la sphère objective (à la façon de Kierkegaard, ou plus récemment comme Stephen Jourdain s’est tué à la tâche pour l’indiquer dans “Première personne” mais aussi d’autres textes remarquables). Comme Kant l’avait expliqué, aucune “démonstration” en matière de religion n’est vraiment démonstrative. Non pas en raison du caractère déficient de la raison (ce qu’il pensait), mais parce que celle ci ne peut pas par nature toucher le coeur (ce que le bon sens sait intuitivement).
Je crois à la façon des anciens qu’on peut “prouver” toutes sortes de choses par l’ordre des raisons, mais cela ne prouve rien du tout, car l’esprit humain n’est pas une machine et pas véritablement sensible aux preuves logiques.
C’est pour cette raison qu’une grande part de l’apologétique chrétienne s’est engluée à mon humble avis en voulant faire coïncider l’ordre social avec l’ordre trinitaire par nature différents (même si l’un peut inspirer l’ordre il n’a pas vocation de s’imposer à lui).
Le domaine de la charité étant totalement hétérogène à l’ordre de la nature et des raisons (Pascal), tout tentative de preuve dans l’un est voué à l’échec dans l’autre. Passé un certain seuil leur opérativité s’effondre. Cela tient à l’aspect de limite des catégories humaines et au fait que si le monde objectif existe bel et bien (ce n’est pas juste un rêve ni le produit d’un “syllogisme transcendant” mêlant le sujet et l’objet, car on en constate le résultat de ses lois à chaque instant), il n’est pas le critère et la mesure ultime de sa propre réalité tout en étant consistant en lui-même (ce qui est trompeur et masque le monde surnaturel qui le pénètre de part en part).
Popovic en arrive donc à décrire les miracles de l’Incarnation, pivot de toute la doctrine chrétienne : ce qui est pur par nature vient embrasser l’impur, le juste vient partager la vie de l’injuste sans être corrompu mais en devenant “compagnon de misère”. C’est là “l’unique nouveauté sous le soleil”. En effet aucune autre religion ne propose ce “cliché”.
L’aide (un octroi d’énergies divines) se fait toujours (en théorie du moins) suivant des “opérations” et jamais selon l’essence (le Verbe lui-même “fait chair”, ce qui fournit le contenu propre de la foi chrétienne). Pourquoi le Bien et le Parfait viennent-il côtoyer l’imparfait et la malice sans se corrompre ? Tel est le grand mystère, le paradoxe sur lequel achoppe la raison, le “scandale” à proprement parler.
Alors comme Angèle de Foligno et Saint-Irénée l’ont déclaré, le Salut (synonyme de sainteté ou purification totale des passions vicieuses et des pensées trompeuses corollaires de la restauration de l'image de la Trinité dans l'homme) aurait pu se produire selon d’autres voies. Je pense de mon côté suite à mes propres recherches (que j’exposerai peut être sous forme d’une enquête récréative quasi policière) qu’il s’est effectivement produit : tel est le contenu de toutes les autres religions (elles donnent des méthodes adéquates et des possibilités de sanctification qui fonctionnent) pré, post chrétiennes voire même “extra-terrestres” qui permettent effectivement de retourner au Père.
En effet, tout ce qui est dans la nature est déjà empli de “sur-nature” (car tout est issu du “Dieu-Homme” depuis l’origine jusqu’à son terme) et rien n’y est exclu. Mais il y a un surcroît essentiel, un don supplémentaire, un “jackpot” qui montre l’amour inconditionnel du Créateur pour l’homme : celui de l’Incarnation qui ne consiste pas un changement objectif des propriétés terrestres au sens général (comme l’imaginait Steiner à mon avis selon un “réalisme” un peu grossier), ni dans la possibilité de vivre en abstraction une Amitié parfaite (ce qui revient à une forme d’”idéalisme” chrétien) mais dans la chair même du “Premier né”.
Les “raisons séminales” et logiques données pas Popovic abondent, mais une seule factuelle et événementielle en dehors de la spéculation me paraît résumer à elle seule le reste et emporter l’adhésion : l’incarnation historique donne figure, sens et contenu à l’ombre portée depuis la création sur la nature humaine car elle nous a donné un "compagnon de malheur" , non pour nous porter préjudice, nous abîmer dans l'abîme des problèmes ni nous engouffrer dans les souffrances, mais pour apprendre les valeurs du partage et de la fraternité.

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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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