Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sentiers Orthodoxes

25995015_906484786181507_5004365405159187264_n


Attention, Firefox n'affiche par les livres correctement















































46ce7db1a0d304a355abd0ce4bf98935Panagia_to_Axion_Esti

24796648_895437193952933_4001175774681100896_n

25399057_900700253426627_4942145350124828210_n

AO04tricherousa

25498075_900776906752295_7669139544224391643_n

25660114_905260582970594_370405423218521131_n

Pan_Koukouzelissa_Gr_Lavra

23167633_874324106064242_4187411298369207121_n

23318999_879131982250121_5719822479440533469_n

Panagia_Portaitissa_Iveron

18402828_1356825631074208_6392143979376403732_n

18699948_1371145459642225_3663622899197467756_n

22894184_1518924588197644_1706723151193469518_n

23843489_1538702349553201_8427599528462061344_n

15136005_1185368598219913_8637017854115459144_n

25 décembre 2017

Journal d'un pèlerin - 4/1

14 octobre 2015.

Aujourd'hui c’est un jour de fête dédié à la Mère de Dieu et la célébration a commencé comme d'habitude à 2h30, avec une cérémonie où l'on utilise une branche de menthe (ou autre herbe aromatique) trempée dans l’eau pour bénir les gens, réalisée dans le narthex du catholicon. L’office a duré jusqu'à près de 6h du matin, pour continuer ensuite dans la chapelle du cimetière, 50m à l'extérieur, directement sur la falaise. Tout se finit aux premières lueurs de l'aube, à 6h30.

Bien que ce soit l'un des trois jours de jeûne par semaine, où les moines ne prennent qu’un repas par jour et on ne consomme pas de graisses ni de produits laitiers, la nourriture pour les visiteurs est abondante : un bon plat de fèves cuites avec des légumes verts, salade de tomates fraîches et d'oignons, olives, du pain et une pomme. Et l’habituel verre de vin.

Pendant une courte promenade, le long du chemin qui mène à Iviron, j’ai pu constater à nouveau le changement en cours dans le Mont Athos. Droit devant le monastère, deux nouvelles maisons sont presque prêtes à habiter. Chacune possède sa propre chapelle privée, avec un toit en dôme rond, couvert d’une épaisse feuille de plomb. Et bien desservies, bien sûr, par une large entrée qui permettra aux nouveaux jeeps 4WD de se déplacer à l’aise. Par contre, le sentier qui mène à Iviron ressemble plus à un chemin pour les chèvres, maintenu seulement par la force des bottes des passants courageux, qui n’ont pas peur de glisser dans les étroits passages en terre, creusés dans le sol, sans aucune protection sur les falaises surplombant la mer, et qui ont de bonnes jambes pour escalader et descendre les pentes de roche nue.

 

M

 

En passant par les plages, remplies d’ordures, de plastique et de bois mort, jetés par la mer, que personne ne prend la peine de nettoyer, je suis parvenu finalement jusqu'à une tour située sur une petite bande de terre, avec une plage. L'endroit était un ancien port de débarquement avec un phare, mais à présent cela a été converti en bel appartement, avec un salon tout en haut. Le propriétaire y recevait un invité, les deux étaient assis confortablement sur un balcon avec vue splendide sur la mer. Sans oublier la grosse Jeep à la porte et un bateau rapide, stocké dans son garage à rails, sur la plage.

De retour à Stavronikita, j’ai bien pleuré, parce que si cela est l'état général du Mont Athos, c’est bien pire que ce que j’imaginais, et totalement contraire à ce dont les visiteurs (et pas seulement) rapportent de leurs chroniques de pèlerinage. Le refuge des ascètes et des vrais moines, comme décrit dans le livre d'Alain Durel, ça n’existe plus. Mais on continue à dire que c'est encore le cas et à le faire croire aux autres, parce que cette projection reste chez les gens, et de toutes façons il semble difficile, ou peu approprié, de leur ouvrir leurs yeux.

J'avais acheté une carte, annoncée par l'Association des Amis du Mont Athos (FOMA), supposée être celle qui montre le plus fidèlement les sentiers. Ça m'a coûté 25 euros, une feuille imprimée sur 2 côtés, avec une série de tirets sur des courbes de niveau, et peu d'informations sur les sites et les bâtiments. À Ouranopoli j’avais acheté un autre plan, à une échelle double, en couleurs, plein d'informations, les routes et les chemins bien balisés avec les distances correctes, comme dans toute bonne carte routière. Celle-là m'avait coûté 8 euros... La différence entre les deux est vraiment abyssale, puisque tout l'ensemble du réseau de sentiers de la plupart du Mont Athos, en particulier les régions du centre et du nord, a été remplacé, ou recouvert par un vaste réseau de nouvelles routes en terre battue, qui provoquent précisément le même impact que les routes pavées, à l'exception du goudron. Et celui-ci ne tardera pas, quand les moines et les nouveaux habitants se plaindront d'avoir leurs voitures sales à cause de la poussière et de la boue.

Je l'ai décidé que je ne ferai plus trop de trajets à pied, parce que sur les routes on ne croise personne sinon des jeeps et des minibus aux vitres teintées et climatisées. Et sur les sentiers, le risque est grand de se blesser et de n’avoir personne pour nous aider, à cause du mauvais état. Peut-être ferai-je quelques expéditions pendant les jours passés à St. Paul et à Grigoriou, par les chemins du désert, histoire de confirmer si l'affirmation du Père Ambroise est correcte, et s'il reste ou non de vrais ermites (visibles).

Depuis mon arrivée, je suis assailli par des pensées parfois bizarres. Hier c’était le désespoir que rien n'était plus comme ce qui était écrit, et de me demander comment j’allais supporter tous ces jours jusqu’au 1er Novembre. Aujourd'hui c’était la crainte d'être attaqué par des serpents sur le chemin. À côté de l'endroit où je m’assois habituellement, à l'église, il y a la peinture d'un monstre qui crache des flammes la bouche en l'air et un animal (un cochon?) qui tombe dans ce feu. Ça m’a fait penser que, dans un endroit où la sainteté et la lutte spirituelle contre le Mal est (était) plus élevée, ce sera également l'endroit où l'ennemi va plus concentrer ses forces. Et donc ce sera l'endroit où il sera le plus actif et prêt à émerger, aussitôt que les remparts, érigés par les saints, s’affaibliront, avec leur disparition. L'ennemi commence d’abord par attaquer les portes, mais les infiltrés sont déjà ici depuis un bon moment, et maintenant ils sont en train de commencer à tout faire sauter depuis l'intérieur. C'est du moins mon sentiment.

 

M

 

 

J’ai également décidé de ne pas faire les dons prévus à chaque lieu. Il est clair que l'argent ne manque pas par ici, et hier j'ai même vu un groupe de Russes, qui passaient là pour une courte visite, chacun d’eux déposant un gros billet dans la boîte d’offrandes au catholicon. Et pourtant, ils ont été réprimandés pour avoir voulu chanter leur cantique (à Saint-Nicolas?) à l’extérieur du catholicon. C'était le moment des Vêpres, mais quand même... Cela dit, ils n'étaient pas aimables non plus, des nouveaux-riches arrogants, guidés par leur archimandrite, la croix et la chaîne en or massif pendant du cou, et suivi par un garde du corps.

La vie au Temple

Les offices à l’église se déroulent pendant plusieurs heures, au cours desquelles les moines entrent et sortent tout le temps, selon leurs occupations, à moins qu'ils se déplacent entre les différentes parties du temple. Il y a une vie particulière dans ces déplacements, les métanies et la vénération des icônes, la façon dont ils se remplacent les uns les autres dans le déroulement de l’office. Quelque chose a été perdu avec la structure rigide des offices catholiques, où le prêtre officiant et ses adjoints immédiats effectuent toujours les mêmes étapes, avec tous les assistants collés à leurs sièges (sauf moment de la communion) du début à la fin.

La structure même du temple orthodoxe, qui suit celle du temple de Jérusalem, favorise ce mouvement et la participation active. Il y a une hiérarchie des espaces, le narthex, à l'entrée, fonctionne comme 1er niveau, étant le plus approprié pour ceux qui viennent d’arriver, les visiteurs de passage et tous ceux qui professent d'autres confessions. Au centre on trouve le choeur, où ont lieu les actes principaux et où sont placés des icônes importantes. Il peut être visité par tout le monde, mais en principe, tout le monde ne peut pas rester là. Et enfin, le Naos, un lieu réservé où seulement le prêtre officiant (et les moines consacrés) peuvent aller, où se trouvent les icônes et les objets les plus sacrés, et où se fait la transformation du pain et du vin en saints dons.

Source: Externe

Cette structure globale du temple et des offices semble refléter ce que le moine, et toute personne assistant à l’office, doit effectuer dans son for intérieur. Son corps passe par différentes étapes dans le processus d'approche à Dieu. L’évolution n’est pas linéaire et le processus est long, culminant à la réception (et la participation) du corps de la divinité. Il est impossible de passer directement et rapidement à la réalisation finale, et même après, il y a toujours des parties qui restent à jamais inaccessibles, le Naos. Mais en plusieurs points spécifiques, il y a des forces qui peuvent nous aider, en montrant et en éveillant nos propres centres de gnose et d'action divines. Ceci est la réalisation d'un prototype accessible à tous, et maintenu au cours des siècles, sans nécessiter une action particulière du saint, ou du maître spirituel.

Publicité
Publicité
Commentaires
Sentiers Orthodoxes
Publicité
Derniers commentaires

216559

Cathédrale-Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé-de-Saint-Pétersbourg-Russie

Snap1

new-athos-monastery-abkhazia-january-interiors-being-part-orthodox-church-russia-recent-years-main-48120287

Snap13

Snap10

Snap11

Snap14

Snap020

Snap17

«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

20160415_133100-lgst

depositphotos_12349841-stock-photo-orthodox-church-of-st-spyridon

depositphotos_32835089-stock-photo-orthodox-church-in-daugavpils-latvia

Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

0378a492094b6ea7014436feb95d63e1

1200px-Russian_orthodox_church_outside_russia

Greek-Orthodox-Church

orthodox-church

PWP88382-63-Mystras-Pantanassa

425341304_c95cd46049_b

DSC04757

frescoes

 

webRNS-ORTHODOX-DEACONESSESa-030317 (1)

IMG_6525-2

orthodox-church-sibiu

russia-1199331_960_720-e1470955314327

Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

Visiteurs
Depuis la création 6 065


Publicité