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Sentiers Orthodoxes

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14 février 2018

La porte étroite

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"Trois d'entre nous [moines] sont allés voir l'archevêque pour l'ordination. Moi, qui allait être ordonné prêtre, et deux autres moines, qui devaient être ordonnés diacres. L'Archevêque a commencé à parler aux plus jeunes et, s'adressant au plus jeune d'entre eux, a demandé: "Par quoi espérez-vous être sauvé?"
«Humilité», répondit le jeune moine.
"Et tu as beaucoup de cela?" rétorqua l'Archevêque. Puis il demanda à l'autre moine: "Par quoi espères-tu être sauvé?"
"Par vos saintes prières", fut sa réponse.
L'archevêque a commencé à devenir furieux. "Où avez-vous appris à être si hypocrites?" Dit-il. Et puis il m'a demandé: "Par quoi espères-tu être sauvé?"
Et j'ai répondu: "Par la souffrance sur la Croix et par la mort de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ."
L'archevêque a fait le signe de la croix et a dit: "Mémorisez cette réponse et souvenez-vous-en toujours".
P. Isidore (1824-1908), tel que décrit par St.Paul Florensky (1882-1937), dans le livre "Sel de la Terre".

Encore une fois, je vais parler de sujets qui n'intéressent personne, ou qui simplement passent à côté du raisonnement habituel de notre temps. Quand (sur mon blog portugais) j'ai épuisé les récits biographiques et que j’ai commencé à parler des questions qui semblent les plus pertinentes et importantes, j’ai encore cru que la curiosité et le contact progressif avec des réflexions, différentes du panorama habituel allaient captiver un peu plus l'audience (déjà très restreinte ...). Mais les statistiques des visites aux articles sont irréfutables ... De plus en plus de gens connaissent l'existence de ce blog et chaque nouvel article est vu par moins et moins de lecteurs.

Aux facteurs déjà mentionnés dans un autre article (le désintérêt et le déni total de tout ce qui se rapporte à l'esprit, et la perte de références d'une autre époque), il me semble qu'il y en a un autre qui est finalement devenu visible. Et lequel est une incapacité à inférer et à comprendre tout ce qui dépasse un certain degré de subtilité d'esprit. Et c'est un fait général partout, ici je ne me limite pas aux lecteurs du blog. Ce n’est pas par hasard que les études en Lettres et Philosophie  sont en chute libre partout

Et ce n'est pas une question de manque d'intelligence ou d'autres capacités mentales. Quelques jours avant, j'avais demandé à une personne, dont je sais qu'elle est très intelligente et perspicace, ce qu'elle pensait de l'un des articles (Le plus grand et le meilleur ami). Et cette personne me répond qu’elle avait lu et relu l'article et quand même elle ne comprenait toujours pas quel message je voulais faire passer...

Mais bon, ceci n'était pas le but de cet article.

Le chemin révélé par Jésus-Christ n'est désiré par pratiquement personne, ni ne peut l'être, comme nous le verrons. Et cela a toujours été le cas, même aux temps où le christianisme était adopté et pratiqué par des peuples entiers. Parce qu'il est possible «d'adopter et de pratiquer» une religion (et cela vaut pour toute autre que le christianisme) sans vraiment en toucher sa base et son essence. Ce qui en tout cas sera toujours mieux que de rester simplement sur le rivage ou de se laisser emporter par le «courant» de l'époque, comme c'est le cas avec la plupart des gens aujourd'hui. Être «humble» et ne pas être aveuglé par l'orgueil et l'arrogance grossière sera toujours plus sain, même en termes de vie ordinaire. Penser un peu au bien-être des autres et ne pas piétiner constamment tout ce qui va à l'encontre de nos intérêts immédiats est une mesure d'autoprotection, la nôtre, de ceux qui nous entourent et de la planète que nous habitons finalement.
Par exemple, nous avons tous croisé, au moins une fois dans notre vie, avec ce genre d'individu, riche ou avec un emploi bien payé, ou avec un certain pouvoir, qui se considère lui-même comme la personne la plus intelligente, plus pleine de qualités, invulnérable à tout et à tous, et qui peut passer par dessus tout et tout le monde sans avoir le moindre problème... Et quand on la regarde bien pour ce qu'elle est vraiment, elle nous fait bien pitié. Le prototype exemplaire serait personnifié par exemple avec Donald Trump. Et le non-respect de ces qualités plus «basiques» résulte, par exemple, dans l'état pitoyable du fossé économique entre les pays développés et les pays moins développés, et dans la destruction écologique.

Mais ces aspects, ou «qualités», ne forment pas le noyau du message de salut du Christ. Certes, durant sa vie sur Terre, les exemples et les enseignements qui poussent chacun à adopter ces attitudes et comportements ne manquent pas. Nous pouvions voir dans ces exemples les signes précurseurs du message fondamental, qui viendraient plus tard. Bien qu'Evangelos rétorquera que ces qualités seront plutôt un «corollaire», ou une conséquence, de l'adoption totale du message fondamental.

Et en fait, l'adoption ou l'intégration réelle de chacune de ces qualités ou principes en nous-mêmes sera toujours très incomplète et limitée, sans d'abord avoir intégré et adopté le chemin et la vérité proposés par le Christ. Parce qu'il est très difficile d'acquérir et de développer directement ces qualités. Nous aurions à ramer contre une montagne de tendances, d'habitudes, d'instincts. Et au rythme des capacités et des efforts humainement possibles, ce serait un travail pour des centaines d'années, voire des milliers, bien au-delà du temps normal d'une vie humaine. C'est pourquoi l'archevêque a rétorqué au jeune moine "et tu penses que tu auras assez d'humilité pour te sauver?"

Mais Jésus-Christ a finalement révélé un moyen de court-circuiter tout ce (long) processus. Un moyen de sauter directement par dessus cette montagne d'obstacles, et d'atteindre le fameux salut. Il y a une croyance, plus ou moins répandue parmi les chrétiens, selon laquelle Jésus, en montant sur la Croix volontairement, en souffrant et en mourant, a accompli et achevé le salut de toute l'humanité. Et à partir de là, il faut juste croire en Lui pour être sauvé aussi. "Celui qui croit en moi vivra (Jean 11 :25)"

Mais que signifie vraiment "croire en Lui"? Est-ce croire à son existence, comme nous croyons qu'il y avait une telle Mère Teresa, qui a aidé beaucoup de gens en Inde, ou un certain Hitler, qui a assassiné des millions de juifs? N'oublions pas que Jésus était à la fois Dieu et un être humain. Dans sa personne étaient déjà réunis le principe et la fin, l'alpha et l'oméga. Un être humain, identique à chacun de nous, et Dieu lui-même, omnipotent et omniscient. Par son sacrifice sur la croix, consenti, il nous a montré une route directe pour passer d'un état purement humain, l'état « pourri et abandonné », dont chaque être humain souffre (bien que tout le monde soit convaincu de mener une vie merveilleuse ... ), vers l'état divin, vers la plus haute élévation, au point que nous aurions même le droit de nous asseoir «à la droite» de Dieu lui-même.

Et ce chemin passe par l’acceptation de la même chose que le Christ a acceptée sur lui-même. Il ne sera pas probable que nous allons croiser les situations dramatiques de cette époque là, les atrocités physiques, la torture et la persécution par tyrans sanguinaires, etc., bien que cela soit même arrivé plus récemment, comme le prouvent les régimes nazis d'Hitler et communiste de Staline. Mais à d'autres niveaux, nous ne manquons pas de raisons et d'occasions de prendre sur nous nos petites (ou grandes) croix.

(Et ici la patience des éventuels lecteurs, qui ont enduré jusqu'à ce point, doit être sur le point d'exploser ...) "Alors, allons-nous maintenant accepter la souffrance et l'injustice, comme des moutons, et ne pas réagir ? Nous ne sommes pas masochistes! " Eh bien... mais la vérité c’est que le grand secret transmis par le Christ, le" mystère "de notre salut éventuel, le court-circuit qui nous permet de faire le grand pas vers Dieu, passe justement par là. Mais le "comment" ça se fait, plus précisément, c'est aussi plus compliqué qu'il n'y parait (bien qu'en essence ce soit "simple"), et fera peut-être l'objet d'un autre article.

Mais pourquoi tant de passages dans l'Evangile sur la difficulté d'atteindre le salut ? P.ex. « ...il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus (Matthieu 22:14) », « ... il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu’à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu (Matthieu 19:24) » [voir note] et "Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ils ne pourront pas le faire ."(Luc 13:24). La porte étroite n'est pas un fait physique, une circonstance extérieure à nous, qui nous imposerait une limitation au départ, à notre entrée éventuelle dans le Royaume de Dieu. Non, cette limitation provient avant tout de notre propre dénégation de cette possibilité presque "magique" offerte par Jésus-Christ. Et cela consiste précisément à embrasser, volontairement et consciemment, la croix ou les croix qui apparaîtront de toutes façons dans nos vies. Il n'est pas besoin de commencer à penser aux tortures, aux maladies incurables ou à d'autres choses terrifiantes. Pour l'instant on peut se contenter des revers quotidiens, de tous ces "idiots" et ces gens que nous détestons, à cause de ceci ou cela. Et envers lesquels nous émettons constamment des jugements (à 99% mauvais ...).

Et changeant ainsi notre attitude envers ces échecs, ces souffrances, sans penser pour l’instant au salut final, nous pouvons commencer maintenant, petit à petit, à voir qu'une «lumière» différente commence à envahir notre esprit et nos vies. Une lumière ineffable et subtile qui commence à s'infiltrer partout. Est-ce déjà la lumière du Royaume de Dieu qui commence à briller au loin ? Peut-être, mais nous avons encore un long chemin à parcourir.

Note: Il est évident que ce n'est pas le fait d'être riche, ou de posséder une abondance de biens matériels, ni le fait de détenir du pouvoir, qui constitueront un obstacle direct au salut et à la participation au Royaume de Dieu. Mais chacune de ces circonstances contribue à éviter la souffrance et nos "distorsions d'esprit", à travers la possibilité de se distraire et de créer une sphère de "protection", qui nous donne l'illusion de vivre dans un monde où tout est agréable, beau et sans problèmes majeurs.

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E
Si la liberté (ainsi que la richesse comme il est rappelé dans cet article) à bonne presse de nos jours c'est peut-être qu'elle est perçue comme un moyen d'éviter de porter ses croix. <br /> <br /> Je me risque à tenter un peu de théologie... <br /> <br /> Mon avis est qu'embrasser ses croix ne suffit pas. "Croire en Lui" c'est avoir la foi en Sa capacité de nous sauver. En fait le Christ n'est pas mort et n'a pas porter son fardeau pour nous sauver une bonne fois pour toutes mais il continue de mourir et de porter sa croix. Cette dernière pèse le poids de toutes les croix de tous les hommes et sa souffrance est celle de tous les hommes passés, présents et à venir.<br /> <br /> Nos croix, nous ne les porterons qu'avec Lui ou nous périrons. Nos souffrances nous ne les supporterons qu'avec Lui ou nous périrons. <br /> <br /> Si Atlas porte le monde, Jésus-Christ en porte les péchés. Car si petits seraient nos fardeaux, bien trop lourds ils sont pour nous seuls. <br /> <br /> Une fois placé sous notre croix, la foi sera la clef de voûte donnant accès à la force du Christ.<br /> <br /> La compassion c'est participer à la passion du Christ. On en hérite une souffrance et une grâce à la manière des stigmatisés.<br /> <br /> L'Aimer ce n'est pas L'encourager dans son ascension du Golgotha comme on le ferait avec un coureur cycliste, sur le bord de la route. L'aimer c'est cheminer avec Lui, d'autant plus qu'il il le fait pour nous (mais pas à notre place). Sans Lui nos péchés nous écraseraient. <br /> <br /> "Croire en Lui" c'est se doter de ses cuisses et de son dos.
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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