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Sentiers Orthodoxes

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29 janvier 2018

Journal d'un pèlerin - 17/1

28 octobre 15.

Tous les horaires ont été retardés en raison de l’agrypnie et la Trapeza n’a commencé qu'après 9h. Une fois de plus, c'était l'abondance. Grillades de poissons frais, pommes de terre cuites (semi-douces, les pommes de terre les plus délicieuses que j'aie jamais mangées), bettes cuites, de la laitue et des concombres, pain, du vin et des olives, une poire, un grand chocolat chaud, et enfin le dessert béni. À la fin, tous debout, lustres éclairés et balançant, il y avait encore un passage de petits morceaux de pain qu’on trempait dans une tasse de vin, portés par deux prêtres officiants, plus l'assistant à l’encensoir. Au Mont Athos, toutes les activités tenues pour ordinaires dans le monde extérieur, peuvent être élevées et servir à attirer l’attention et à nous rappeler que tout est un don de Dieu. Et l'accent sur l'heure des repas semble important pour moi parce que le résultat est que même avec un estomac plein, nous pouvons prier et penser à Dieu.

 

pain et vin

 

Père Constantin vient droit sur moi, sans relâche après Père Theonas pour m’obtenir une confirmation de mon accès à Internet pour modifier les voyages du retour. Le pauvre homme s’est couché également après minuit, après s'être retiré du catholicon plus tôt, et m'avoir donné son siège, et il a suivi le reste des cérémonies par un système vidéo dans sa cellule puis s'est levé aujourd'hui à l'aube pour l’office du matin. Enfin, nous sommes arrivés à une salle où, avec l'aide d'un mot de passe pour le hotspot wifi local, j’ai pu décaler tous mes vols d'une semaine. Maintenant, il ne me reste plus qu'à croiser les doigts et demander à la Sainte Vierge Portaitissa pour m’aider à convaincre l'Higoumène.

Au cours du seva, mon nouveau collègue est un grec, Leonidas. Homme simple, mais affable, il m'a sauvé de quelques maux de dos pendant la répartition des tables qui demandaient du balayage et que je n'aurais pu faire plus efficacement. À la fin P.Elias nous a invités à nous asseoir un peu et nous a offert des biscuits. Nous avons parlé un peu car il maîtrise un peu l'anglais, à propos d’où nous venions et d'autres trivialités. Mais ce qui importe vraiment dans ces petits dialogues qui se produisent ici et là avec des gens que je ne reverrai sans doute jamais, c’est cette communication subliminale, teintée par l'esprit qui nous a conduits à cette montagne où nous essayons d'étancher cette soif produite par l'aridité et la solitude intérieure. Beaucoup de ces gens laissent derrière eux, même si ce n’est que pour quelques jours, l'orgueil et la folie qui dominent le monde et laissent transparaître un côté plus humain.

Quand on en a encore, bien sûr. Mais certains, soit sont déjà complètement vides, soit sont tellement aveuglés par des idées rigides qu'il n'y a plus aucune chance d'ouverture. Comme dans le cas d'un jeune homme qui semble être un postulant, anglo-saxon ou russe sans doute, qui ne dit même pas un mot quand l'un des collègues de travail l'invite à s’asseoir un peu, ou qui refuse ostensiblement de donner une aide ponctuelle à un collègue sous prétexte qu’il est trop occupé avec son propre travail. Ou alors, qui s’approche de moi juste pour dire que "si tu pries pendant que tu travailles, ça devient plus facile", mais avec un visage qui ne reflète que la dureté et le mépris pour les autres. Je prie pour qu’il existe encore une autre qualité de nouveaux candidats ...

 

M

 

Le dernier service religieux de la journée c’est les Complies auxquelles j’ai assisté à la fin, après le seva. L'impression que ça me fait, c’est que la vie monastique ici établit une sorte de courant de soutien mutuel entre presque tout le monde, comme une grande famille éduquée selon les prototypes des sociétés traditionnelles. Chacun essaie de reconnaître chez l'autre ses compétences et qualités, et s’inspire d'elles. Ou alors de réaliser les difficultés de ses compagnons, et les aider à les surmonter. Mais on reste toujours sur le plan humain, quoique mieux que dans le monde, puisqu'aujourd'hui la règle habituelle c’est que chacun s’occupe de lui-même et rien de plus.

J'ai eu une conversation intéressante avec P.Constantin. Assis dans son bureau, nous avons commencé à échanger des impressions sur ma lecture de la vie de l’Ancien Joseph l'hésychaste. Je lui ai exposé mon incapacité à ne jamais réussir à faire même une fraction des austérités qu'il faisait. Surtout parce que je ne pourrais jamais abandonner autant de choses que lui. Et je doute par conséquent qu’un pareil ascétisme puisse être fait dans un monastère plein de confort et où rien ne manque. P.Constantin n’était pas d'accord, il dit que la grâce de Dieu est de permettre que cela se produise, si le sujet est appelé à le faire. Mais pour moi, la grâce de Dieu ne peut simplement pas descendre s’il n'y a pas déjà ce «nettoyage» et préparation du terrain, et que l'ascétisme est précisément l'un des moyens de le faire. "Dieu ne va pas faire le travail pour nous, Jésus est toujours présent au milieu de nous, comme vous le dites, mais il ne peut pas nous aider si nous ne pouvons pas le voir" ai-je dit.

 

Non, ce n’est pas du cannabis... c’est le arbre chaste - “Vitex agnus-castus, réputé calmer les ardeurs sexuelles

 

 

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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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