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Sentiers Orthodoxes

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19 janvier 2018

Etre chrétien, qu'est-ce que cela signifie ?

Lorsque je lis la Métaphysique relationnelle de l'Abbé de Nantes (et cessons de penser que les Catholiques soient si différents des Orthodoxes, ce n'est que l'effet déformant du désir d'être "du bon côté"), je me dis que je suis né chrétien mais qu'il m'aura fallu 50 ans pour m'en apercevoir. Une partie de moi, du moins, parce que pas le reste, et c'est le reste qu'il a fallu convaincre. Avec l'Eglise qu'on a actuellement, ça n'a pas été facile, car le mensonge est omniprésent. Autrement dit il est impossible d'y reconnaître l'ivraie et le bon grain si on n'en a pas la révélation. Le bon grain, c'est la relation personnelle avec Dieu, l'ivraie, c'est l'affirmation moderne comme quoi ce serait facile. Alors tous les Anciens disent le contraire, mais leur voix est difficile à entendre, car c'est la voix des modernes qui emplit l'atmosphère, et c'est celle-là qu'on capte lorsqu'on tend ses antennes.

Donc chrétien, par ma façon d'envisager les relations personnelles. Evidemment, ce que je cherchais n'existait pas sur terre. Je l'ai donc imaginé, mais mes personnages ont fini par se tourner vers Dieu, parce que, au fond, cet absolu n'existe qu'en Dieu, dont les créatures ne peuvent être qu'un reflet. Des théophanies, plus exactement. Cela a été mieux développé dans le soufisme que dans le christianisme, qui reste quand même assez frileux quant aux relations des créatures entre elles. On lit beaucoup ici et là que les créatures détournent de Dieu. Mais comme l'a si bien remarqué Sainte Thérèse de Lisieux, c'est uniquement quand on ne voit pas assez bien le Créateur. Parce qu'ensuite il devient impossible de les confondre, on ne peut plus aimer les créatures qu'en Dieu.

Pour ce qui est de la facilité... je suis en train de relire le Père Molinié, et c'est assez intéressant, parce que ses thèses se mordent un peu la queue sans qu'il s'en rende compte. Il nous dit : il suffit de se laisser faire (Dieu vient à nous et nous sauve), pour autant que nous ayons la lucidité de voir notre situation désespérée. Il oublie de préciser que "voir notre situation désespérée" est déjà de l'ordre de la grâce. Il dit "Ce n'est pas la pratique qui est difficile, c'est de comprendre". Il semble penser que cette compréhension est un acte de volonté, alors que c'est une grâce.

Nous n'avons pas la constitution basique pour "comprendre", parce que ce n'est pas une opération intellectuelle mais physique. De même qu'un être qui n'a pas de système digestif ne peut pas digérer. Nous ne pouvons pas digérer notre misère pour en faire l'offrande à Dieu, qui en ferait l'instrument de notre salut. C'est pour cette raison qu'en premier lieu, il nous est impossible de voir notre misère. Parce que voir notre misère ne garantit pas du tout d'avoir en face la vision de Dieu, sauf si on a le système digestif. Elle ne garantit que le désespoir, qui n'est pas une situation enviable. Combien de désespérés sont dans une situation impossible, de par le monde, et qui le savent ? Ce n'est pas pour autant que Dieu leur apparaît.

Le Père Molinié dit que c'est une question d'orgueil. Oui et non. L'orgueil est un symptôme, pas une cause. C'est comme si, voyant des policiers sur tous les lieux des accidents on disait "Ah, c'est la police qui est la cause des accidents". La cause, c'est notre absence de système digestif, ou d'organe spirituel. Personne ne refuse la grâce, les gens ne sont pas fous non plus, il faut voir comme ils se précipitent vers les gourous (comme Amma) qui leur promettent Dieu ou le paradis. Et les sacrifices qu'ils consentent. Ce que nous refusons, c'est la façon dont la grâce est censée nous venir, en tous cas dans le système chrétien. Par la souffrance. Parce qu'en premier lieu nous ne sommes plus véritablement humains. Enfin, c'est ce que je déduis de la situation présente. Nos âmes sont devenues trop atrophiées, et trop noires, pour faire le pont entre le souffrance et la grâce. Les prières d'un saint peuvent changer cela, mais il ne serait pas très avisé de compter là-dessus. Une fois que le cycle vertueux est amorcé (souffrance/amour), il n'y a probablement plus de limites à la transformation possible (autre que notre volonté). Mais encore faut-il en arriver là, et c'est précisément ce qui n'est plus atteignable aujourd'hui, sauf exception rarissime. Le péché s'étant surmultiplié, même la rédemption promise par le Christ finit par être hors de notre portée. Ce qui n'"tait peut-être pas encore le cas à l'époque où écrivait le Père Molinié.

J'ai connu quelqu'un qui voulait désespérément être chrétien et qui n'arrêtait pas de clamer "Dieu nous aime", mais dès qu'il était question de regarder les choses en face, il me disait "Ah non, ça je ne peux pas". Et forcément la prière l'ennuyait, l'adoration du saint Sacrement lui était une véritable épreuve. Je me suis toujours demandé d'où il pouvait dire que Dieu nous aimait puisque visiblement il ne le sentait pas. Il tombait certainement dans la même hérésie que beaucoup de modernistes (dont le Père Molinié), qui pensent que la grâce peut être non sensible. J'ai déjà montré que si la grâce ne touche pas le corps, alors elle est inutile, car le but n'est pas que nous devenions de purs esprits mais des corps de gloire, ce qui se fait en transformant le corps physique. Comme par harsard, le Père Molinié n'a pas la moindre idée de ce qu'est un corps de gloire, ils dit seulement que c'est à la fois physique et spirituel. C'est un début, il aurait du continuer. 

Quoi qu'il en soit, le christianisme n'est pas conçu comme le bouddhisme. Dieu est plus proche, mais la souffrance est plus grande. Le bouddhiste se tire du samsara par sa propre industrie (et surtout celle de ses maîtres qui lui transmettent l'énergie de toute la lignée) et s'envole progressivement vers le nirvana. Autrement dit, il finit par ne plus voir du tout ce qui se passe autour de lui, comme un aigle qui finit par ne plus voir le sol. Le chrétien c'est différent. Il trouve la grâce dans la misère, alors il lui faut bien plonger dedans. Il sera élevé à la mesure de la profondeur où il aura consenti à descendre. C'est comme ça, je n'ai vu aucun saint qui échappait à ce modèle et pourtant j'en ai lu beaucoup. Le saint désire la souffrance parce qu'il reçoit une mesure de grâce équivalente, ou disons, proportionnelle. La grâce de voir le Visage de Dieu est exceptionnelle. Elle n'allait pas être donnée pour rien.

Allons plus loin. On voit que les saints Orthodoxes vivent plus vieux et en meilleur état que les saints catholiques. A mon sens, c'est parce qu'ils bénéficient de l'énergie de lignées (celles des pères spirituels qui sont un élément incontournable de l'Eglise Orthodoxe). En revanche, si l'on n'a que le Christ pour compagnon, les choses se compliquent. En même temps, il semble qu'il soit encore plus proche, si l'on en croit les Catherine Emmerich, Marthe Robin, Maria Valtorta... Le chapelet de stigmatisés qu'on trouve dans l'Eglise catholique n'est peut-être pas un hasard.  

Quoi qu'on en dise, voir le Christ, c'est être entraîné à sa suite. Quelqu'un qui prétendrait voir le Christ et qui ne serait pas un martyr (d'une manière ou d'une autre) serait tout simplement un menteur. Ce qui donne quand même la mesure du mensonge actuel.

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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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