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Sentiers Orthodoxes

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2 janvier 2018

Réflexions du passage de l'année

J'ai relu le livre sur la vie du Père Cleopas (Le père Cléopas). Ou mieux, j'ai lu comme il se doit, car après la première lecture (jusqu'à peine la moitié du livre, et dispersée pendant plusieurs jours, sans continuité), peu ou rien n'avait été retenu. Mais par-dessus tout, je n'avais pas saisi son esprit, je n'étais pas «entré» dans sa sphère, imaginée mais rendue réelle par ma concentration et par une lecture plus continue.

Pour entrer dans l'esprit d'un saint, et ainsi comprendre ses qualités, les difficultés qu'il a croisées, et éventuellement recevoir quelques-unes des lumières qui l'ont éclairé, nous devons lire comme ces romans où nous avons plongé et que nous avons « dévorés » jusqu'à la fin, comme si nous étions là aussi, vivant l'action du roman comme ses protagonistes. C'est seulement de cette manière que nous pouvons bénéficier de cette «connaissance par identification».

Mais, curieusement, après la lecture, ce n'était pas l'esprit du P.Cleopas qui s'était le plus imprimé dans mon esprit. Bien que beaucoup des événements de sa vie m'aient marqué (et le livre en est bien rempli), les personnages qui me semblaient les plus présents, plus «réels», étaient son père spirituel, le Père Paisius Olaru et la mère de P.Cleopas. Et leurs photos réapparaissent dans mon esprit sans s'arrêter, comme des "flashs" vifs.

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Le P.Paisius Olaru, apparemment n'avait aucun don ou qualité particulier. Il ne savait pas prêcher et n'était pas cultivé, il ne maîtrisait aucun métier, il ne savait pas chanter, il ne faisait pas de miracles, il était un bon à rien, d'un point de vue mondain. Mais il avait un talent particulier pour inspirer confiance et donner les bonnes réponses aux problèmes les plus difficiles, confessant jusqu'à une centaine de personnes chaque jour, pendant des heures et des heures, écoutant et comprenant leurs luttes et ses problèmes, sans être strict, ne s'occupant de ses tâches et de ses besoins personnels qu'après s'être donné à tout le monde, à ceux qui étaient venus à la recherche de ses conseils et de son aide spirituelle.

Et quand j'ai pensé à lui, la réponse à la question laissée à la fin de l'article précédent m'est venue, sur la façon dont la «purification» des péchés (les chrétiens utilisent le mot «rémission», ou simplement pardon) s'opère par le prêtre-confesseur. Tout d'abord, il doit y avoir notre volonté et notre ouverture à nous examiner nous-mêmes et à faire ressortir ce qui nous fait souffrir. Le confesseur écoute et absorbe ce que nous confessons et, par identification avec nous, il entre et partage la sphère de notre esprit. (Ce qui doit être une souffrance pour lui, car s'il est un saint, il «descend» de son niveau, où ces sortes de problèmes n'existent plus, afin de se charger de nos détraquements). Et puis, grâce à son pouvoir de prière, il rétablit «l'ordre» là où auparavant il y avait du désordre et du dérangement. D'abord dans son propre esprit, où il avait laissé passer, momentanément ou pour une période plus longue, notre "désordre", notre péché, le bug dans notre système. Et enfin, ce nouvel arrangement, le système restauré pour fonctionner sans le bug, nous est renvoyé par un mode de «communication directe», et le dysfonctionnement précédent disparaît. Ce serait fondamentalement la même chose dans le cas des péchés qui n'ont pas encore eu de conséquences, ou dans ceux qui ont déjà eu des conséquences, comme c'est le cas des maladies, légères ou graves.

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D.Delfina

Une autre personne qui s'est fixée dans mon esprit, à travers la lecture du livre, c'est la mère du P.Cleopa, qui devint plus tard la nonne Agafia. Cela m'a rappelé D. Delfina (la dame amie de mes parents, qui s'est occupée de moi jusqu'à mes 5 ans). Toutes les deux ont souffert des pertes terribles, la mort de ses enfants, dans le cas d'Agafia, car de ses 10 enfants seul est resté le P.Cleopa. Mais cela n'a fait que les rendre meilleures, sans se révolter contre le destin et les épreuves.

Mais comment donner une idée aux gens en général de la façon dont ces vies ont été remplies d'une lumière extraordinaire, bien que, à l'extérieur, les souffrances aient été terribles ? Dans le cas du P. Cleopas et de ses proches, les circonstances n'étaient pas été fameuses, la pauvreté de la vie en tant que paysans et bergers dans le nord de la Roumanie, le climat, plus tard les persécutions du régime communiste, et surtout les innombrables personnes en difficultés, matérielles et spirituelles, qui sont venues à eux.

Je trouve très étrange que personne ne s'intéresse aux thèmes qui me paraissent essentiels, aux questions qui surgissent lorsque nous commençons à regarder notre vie (et celle des autres). Ces thèmes ont été exposés ici sur ce blog, mais ceux (les proches autour) qui le lisent viennent me faire des commentaires sur les parties autobiographiques, sur les voyages, ou sur les différences entre l'orthodoxie et le catholicisme. Mais c'est comme si tout le reste (la plupart, du coup) était invisible à leurs yeux... Que sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous ici dans cette vie ? Est-ce qu'on coule le long du fleuve de la vie sans destination, ou pouvons-nous «pagayer» quelque part ? Personne ne semble intéressé à s'attaquer à ces problèmes, et quand quelqu'un (moi dans ce cas) arrive et essaie de trouver des réponses sérieuses, il est très difficile d'en discuter, ou même, semble-t-il, d'en admettre l'existence. C'est comme si la seule chose à faire, par rapport à ce genre de question, était d'enfouir sa tête dans le sable, de se couvrir les yeux et de continuer à avancer. Le trébuchement peut s'avérer gros...

Parfois, je ne sais pas quoi dire... Juste avant-hier, l'un de mes beaux-frères, et lecteur  du blog, m'a dit: "Un de ces jours, je vais t'arranger une petite amie !". Eh bien, je ne peux pas dire que l'idée ne m'est pas venue à l'esprit, et même souvent. Une compagne, quelqu'un que nous aimons et qui nous aime, après tout l'être humain a été fait pour être en relation avec d'autres êtres humains. Je dirais simplement que l'être humain a été fait pour être en relation avec les autres. Point final. Je laisse un espace libre pour vos réflexions et conclusions...

D'ailleurs, une femme est comme un petit oiseau. Au début, il vole ici et là, un peu perdu. C'est seulement quand il trouve un compagnon (ou une mission, quelque chose qu'il aime vraiment) qu'il commence à mettre en place et à faire le nid. Mais pour cela, il a besoin de l'attention et du soutien du compagnon. Plus ou moins constant. Sinon, il va décoller à nouveau ...

Mais je comprends la position de mon beau-frère, et de tous les autres, qui doivent trouver très étrange quelqu'un qui s'isole, qui lit et s'intéresse à des thèmes qui ne semblent pas être de ce monde (ou du monde que la plupart des gens connaissent ), qui voyage vers des endroits qui semblent d'une autre époque. Et surtout, qui semble vivre content, sans les choses que tout le monde recherche : une petite amie, des amis et famille, déjeuners et dîners.

Et je comprends qu'il est difficile de commencer à poser ce genre de questions parce que (inconsciemment) nous savons déjà que toute notre vie, nos priorités, nos habitudes seront ébranlées et remises en question, et cela va tout bouleverser le bâtiment dans lequel nous nous sentons tellement en sécurité.

Cela finit par arriver seulement (et pas toujours) avec ces gens qui d'un moment à l'autre tombent dans une crise. Une maladie grave, une dépression profonde, la perte d'êtres chers ou de tout ce qu'ils ont construit dans la vie. Mais dans la plupart des cas, cet intérêt, cette ouverture aux questions essentielles de la vie, tout s'arrête une fois le problème disparu, et ils reviennent à la vie normale comme elle a toujours été, comme si de rien n'était. Parfois je pense que nous sommes comme les ânes... nous n'avançons que lorsque le fouet ou le bâton tombe sur nous.

Mais permettez-moi de vous proposer une situation, imaginaire mais en même temps très réelle, et puis dites-moi quelle serait votre réaction. Imaginez que quelqu'un vous dise où il y aurait une mine d'or très riche. Juste à côté il y a une belle plage, avec tout ce qui est agréable, des gens sympathiques, de la bonne nourriture, du soleil et de la mer tiède. Mais il n'y a pas de temps pour être dans les deux endroits, et nous avons seulement 3 mois pour explorer l'éventuelle mine. Et après ces 3 mois, l'hiver arrive, très long et froid... Mais si nous avons là trouvé de l'or, nous pourrons voyager vers d'autres endroits, où les plages, les bonnes personnes et tout le reste ne manqueront pas. Voire même des choses plus intéressantes ...

Et donc, supposons que nous choisissons de nous consacrer à la mine. Au début, nous n'avons trouvé que des pierres et de la poussière, une œuvre plongée dans la terre, dans l'obscurité. Alors que les autres sont sur la plage en dégustant un gin tonic, le soleil, une conversation agréable ... Mais peu à peu les pépites d'or commencent à apparaître. Et les profondeurs de la terre commencent à révéler d'autres trésors, des choses que vous n'aviez jamais imaginées ou conçues auparavant. Mais vous ne pouvez pas montrer cela à qui que ce soit à l'extérieur. Et les fois où nous montons là haut, et que nous racontons ce que nous avons trouvé et ce que nous avons vu, personne n'y croit. Et comment pourraient-ils croire ? ...

Au contraire, vu qu'aux yeux des autres, il leur semble que je ne fais que perdre mon temps, en creusant après un "mirage", de temps en temps ils viennent jusqu'à l'entrée de la mine pour m'appeler: "Viens avec nous jusqu'à la plage ! Il fait beau, il y a une fille qui t'attend, et il y a plein de bons mets et boissons. " Qu'est-ce que je vais leur répondre ?...

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A
Je ne connaissais pas ce Père, encore un à découvrir, ça fait un vrai gisement car on ne peut absorber que par petites doses homéopathiques et pas en masse. Je recommande chaudement cette bio de la vie de Jacob Boehme par son ami Frankernberg (rapide à lire mais ça rend bien l'atmosphère d'une autre époque ej trouve). <br /> <br /> <br /> <br /> Ton récit m'a fait songer à l'épisode rapporté de la montagne creuse à la fois physique et allégorique: JB trouve un trésor matériel et magique mais n'y touche pas avec prudence et sagesse, préférant aller sonder l'abîme de la mine de la Nature pour y extraire le plomb, voire se former la pierre et profiter de la couronne. <br /> <br /> <br /> <br /> "S’étant un jour éloigné, à l’heure de midi, de ses camarades, et ayant grimpé seul sur une montagne escarpée et assez éloignée, nommée la Couronne du pays, il trouva sur le sommet une espèce de caverne ouverte, mais embarrassée et pour ainsi dire fermée par un tas de pierres rouges : il y entra dans sa simplicité, et aperçut un grand tas d’argent, ce qui lui causa une si grande frayeur qu’il en sortit sans rien toucher (Il m’avait montré cet endroit, en nous promenant un jour ensemble).<br /> <br /> <br /> <br /> Quoiqu’il fût monté sur cette montagne plusieurs fois dans la suite, avec ses camarades, il n’avait jamais trouvé cette caverne ouverte, ce qui pouvait fort bien avoir été une bonne augure de son entrée spirituelle dans le trésor caché de la science et des mystères divins et naturels. Le trésor avait été enlevé au bout de quelques années, à ce qu’il disait lui-même, par un artiste étranger. Cette trouvaille, probablement frappée de malédiction, causa une mort funeste à son possesseur.<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne faut pas être surpris de cette entrée de Jacob Boehme dans la montagne creuse, attendu que beaucoup d’auteurs font mention de pareilles montagnes merveilleuses ; les plus connus sont Léonard Thurnheisser, Stammelman dans sa chronique du Holstein, Théophraste Paracelse, Agricola, Mathésius, Aldrovandus , Théobalde, Kircher, Zeiller et autres. Il y a des montagnes semblables dans la Silésie, principalement sur l’Aventrot, sous la pierre à sept angles, et en beaucoup d’autres endroits.<br /> <br /> <br /> <br /> Le pieux et savant Jean Beer, de Schweidnitz, a, par une faveur particulière de Dieu, pénétré dans le Zottenberg, il y a vu les grandes merveilles et les trésors renfermés dans la terre, et il s’est entretenu avec les trois esprits bannis dans cette montagne, comme on peut s’en convaincre par le petit livre imprimé à Amsterdam, sous le titre : Du profit et de la perte des biens spirituels et temporels, par Jean Beer". http://www.philosophe-inconnu.com/vie-et-de-la-mort-de-jacob-boehme/<br /> <br /> <br /> <br /> Tes amis te font lucioler les lumières vitales, mais tu préfères arpenter les sentiers escarpés de la montagne sacrée pour y trouver, rapporter des cailloux qui vont devenir des pépites par leurs surnaturelles vertus. Au fait tu as le droit de camper aussi pour éviter les dortoirs ?
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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