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Sentiers Orthodoxes

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12 février 2018

Ouvrir les vannes de la Miséricorde

Les idées se reproduisent à la vitesse de l’éclair, se groupent par “air de famille” et constituent de véritables “villages” et citadelles dans l’atmosphère. Il existe même une science dite “mémétique” qui étudie ce mouvement de reproduction semblable à celui des virus.
Je crois que le plus grand obstacle pour pénétrer dans la logique et la vie du Christianisme pour ouvrir les vannes de la Miséricorde repose dans la mentalité moderne consistant à “revendiquer des droits” pour tout: des droits pour ceci, des droits pour cela (et ce avec toutes les “bonnes raisons”). Ce n’est pas la peine de donner des exemples car chacun en trouvera autour de lui avec aisance dans toutes les strates de la société et à tous les âges.
Car la mentalité chrétienne prend à mon sens l’exact contre-pied de cette tendance (raison pour laquelle elle est inintelligible pour les oreilles de notre temps qui consacre le “règne du droit”). C’est même exactement l’inverse.
La créature étant un “néant ontologique” face au créateur qui confère à l’être fini sa forme infinie (mais ils possèdent tous deux l’être -la “sistence” en partage, même si pour l’un cela correspond à un maximum d’intensité croissant à l’infini et pour l’autre un minimum tendant vers la limite du zéro) ne peut revendiquer quoi que ce soit pour elle-même.
Comment zéro pourrait-il prétendre avoir des droits comptabilisés en unités sonnantes et trébuchantes ?
La créature ne peut prétendre au statut ontologique de “personne” que par les actes qu’elle pose. C’est un acquis au terme d’un processus vivant. En revanche, le statut juridique de la personne est complètement différent et donné d’emblée comme “droit” général conféré à l’espèce prise comme un tout. C’est un décalque du “général” et non l’advenue d’une singularité et d’un “particulier”.
Vouloir calquer le régime droit sur le champ du salut conduit à une confusion totale et une mé-compréhension des ordres et registres de l’existence car le “droit” et le chemin du salut ne découlent pas l’un de l’autre.
Je ne dis pas qu’il faudrait abolir le droit général et les droits particuliers (cela serait absurde), mais plutôt en comprendre l’économie réelle et le bon usage pratique (réclamer des droits ne mènera jamais à l’être, alors que c’est l’espoir secret et inconscient des revendicateurs de tout poil; plutôt à la guerre de tous contre tous et à une forme de contradiction universelle portée à son acmé), afin d’amener la paix et une société sensée et sensible au bon sens commun.
C’est donc en contemplant leur différence essentielle et spécifique qu’on peut cerner les deux objets et trouver la clé de la Miséricorde, le sésame, la graine qui en ouvre les vannes et chasse les obstacles.
En effet, le règne abstrait du “droit” pris comme une fin en lui-même consacre celui de la multiplication “atomistique” des revendications qui pullulent sans fin dès lors que la boîte de pandore est ouverte, niant la constitution des personnes par relation concrètes et non formelles (ce qui engendre le désespoir dans les âmes, la déprime dans les corps le laisser-aller dans la vie).
A moyen terme il “consacre” en sens inverse la destruction des liens sociaux naturels, puisque tout devient objet de normes qui prolifèrent jusqu’au point où les enfants peuvent “légitimement” attaquer les parents en justice (dès que le moindre “droit” est supposé bafoué souvent de façon fictive), les élèves les professeurs, etc, les parents leurs enfants, choses absolument impensables auparavant. La vie en société en devient de fait pratiquement très difficile et réduite à une peau de chagrin.
L’espace privé sacro-saint dans lequel se trouve confiné l’exercice de la religion tout juste “toléré” par les pouvoirs en place ne résiste pas longtemps lui-même à cette invasion, car la “sphère des droits” tend à une expansion maximale et infinie et veut conquérir toujours plus d’espace.
Et donc à terme je crois que cet “espace privé” qu’on prétend préserver, le sacro-saint “sanctuaire de la conscience” n’est pas préservé, mais au contraire bafoué tranquillement. Cela serait un motif suffisant d’inquiétude, de déploration et de désespoir en soi.
Mais si l’espace privé est en réalité violé en toute bonne conscience (on peut punir maintenant pour des motifs subjectifs n’ayant pas eu lieu et non pour des faits avérés), en revanche l’espace temporel demeure et demeurera libre pour l’éternité.
Car rien n’empêche de “voyager dans le temps” et briser les digues qui font obstacle à l’irruption de la Providence. Personne ne peut empêcher et limiter cette capacité par nature infinie.
Pour cela il faut aimer “l’être-dans” propre au temps, abandonner une conception extra-temporelle (nous sommes situés “dans” le temps comme un milieu spatial extérieur à nous) et lui favoriser une conception “intra-temporelle” (le temps constitue la forme interne de notre esprit sans nous conditionner) en étudiant avec empathie les modes de vie différents de nous sans plaquer nos représentations.
Car la seule chose qui peut préserver la conscience c’est une “liberté de circulation” et de “communication” entre plusieurs espaces et non demeurer forclose en elle-même dans un seul.
Cela revient à assumer une certaine “pauvreté” au départ, celle d’un existant ouvert sur autrui et “jeté” dans un monde, voué tragiquement à la mort, sans consistance autre que sa contingence absolue dans l’espace.
L’écart absolu reconnu entre une créature sans “droits” intrinsèques car “néant de forme” et la Majesté d’un être doté de qualités resplendissantes confère à cette créature tous les “droits” qu’elle revendique autrement dans le vide, à condition qu’elle se voie, se sente et s’estime comme “rien” à la base.
En effet, l’acte de reconnaissance qui s’en suit est en soi une assimilation et une nourriture à travers un miroir : l’être partagé en mutualité -même au point minimal zéro- possède la propriété “magique” de se voir conféré une forme, celle qu’il reflète sur-naturellement, et ces formes sont multiples et infinies.
Porte au monde l’annonce de ma grande et insondable miséricorde. Prépare le monde à mon second Avent. Avant que je ne vienne comme juge, j’ouvre encore une fois tout grand les portes de ma miséricorde.
Les flammes de ma miséricorde me dévorent : je me sens poussé à la déverser sur les âmes. Des fleuves d’amour s’écoulent de toutes mes plaies, et surtout de mon cœur. Pour punir, j’ai toute l’éternité, mais à présent je prolonge encore le temps de ma miséricorde. Je ne punis que si l’on m’y oblige.
Je désire que les pécheurs viennent à moi sans aucune crainte. Les grands pécheurs ont tout particulièrement droit à ma miséricorde. Je me réjouis lorsqu’ils prennent refuge en ma miséricorde. Je les inonde d’amour, bien au-delà de leurs attentes…
C’est pour eux que je suis venu sur cette terre ; pour eux que j’ai versé mon sang. Je ne peux punir celui qui s’en remet à ma miséricorde. Aucun péché, même si c’était un abîme de méchanceté, ne pourra épuiser ma miséricorde ; car plus on y a recours, plus elle se répand en abondance.
Le pécheur qui viendra se réfugier en ma miséricorde me glorifiera et honorera mes souffrances, fussent ses forfaits noirs comme la nuit. A l’heure de sa mort, je le défendrai moi-même comme mon honneur. Le plus grand pécheur désamorce ma colère lorsqu’il fait appel à ma compassion. Je lui fais droit par ma miséricorde insondable et infinie. ” (Journal de Sainte Faustine) http://www.seraphim-marc-elie.fr/ar...
Face à la puissance de la Miséricorde infinie, l’”égalité” de finitude de l’être qui périt lamentablement face à la mort sans même mourir véritablement (car pour mourir il faut être et être ne se fait pas sous le régime du général) se mue en découverte d’une forme foncièrement inégale au reste car unique et particulière.
Elle échappe au règne de la “justice” car l’attribut de Miséricorde est plus fort et essentiel que l’autre. Il ne représente jamais un “droit” acquis pour toujours mais une conquête à renouveler à chaque instant.
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«… L’Antichrist viendra dans son temps déterminé d’avance. Sa venue sera précédée d’une apostasie générale de la foi chrétienne chez la majorité des hommes. C’est par l’apostasie du Christ que l’humanité se préparera à recevoir l’Antichrist et l’accueillera dans son esprit. Dans la disposition même de l’esprit humain se développera un besoin d’inviter l’Antichrist… La société humaine émettra un cri, un appel puissant pour l’intervention d’un génie des génies capable de faire progresser le développement matériel jusqu’au plus haut degré, établissant sur la terre un bien-être factice, qui rendrait le ciel et le paradis superflus pour l’homme. L’Antichrist sera donc la conséquence logique, naturelle et bien-méritée de toute la déchéance morale et spirituelle des hommes».

«La plupart des hommes croient être des vrais chrétiens tout en ignorant le christianisme, qu’ils confondent avec les théories philosophiques mondiales. Les hommes veulent un Christ qui leur parle de cette vie temporelle et non de la vie éternelle. Ils désirent un Christ qui leur offre les biens de cette vie ici-bas et non de celle de l’au-delà, qu’il soit un chef de cette vie terrestre et non le Chef de la vie future. Par cela même, les hommes se précipitent pour recevoir l’Antichrist»

L’Antichrist n’apparaîtra pas dans l’histoire humaine d’une manière foudroyante, il n’aura pas un aspect repoussant, car il pratiquera une morale toute humaine. Il viendra après une préparation séculaire qui a commencé depuis le début de l’Eglise – par le mystère d’iniquité (II 2 Th 2,7) – et qui continue sans interruption jusqu’à aujourd’hui. Une lente apostasie sera alors consommée, préparant l’humanité à recevoir l’Antichrist qu’elle attend comme son chef idéal.

Dans la personne de l’Antichrist, l’humanité verra son plus grand bienfaiteur. Bien sûr, personne ne peut dire quand et comment viendra l’Antichrist. Ce qui est cependant certain est que la somme des compromis des hommes et l’uniformisation de l’humanité ouvriront le chemin à l’Antichrist. Une pareille évolution de l’humanité peut être excellente selon le critère mondain. Cependant, selon le critère chrétien, cette évolution exprimera une dégringolade vers la catastrophe. La mort de ce monde arrivera [lorsqu’il sera] au sommet de sa gloire, au sommet de la tour de Babel, au sommet de l’orgueil humain, lorsque l’homme se trouvera au zénith de son ambition orgueilleuse et voudra se diviniser par ses propres forces, sans tenir compte de Dieu. Le plus tragique est que le mal se présentera aux yeux des hommes comme un bien. […] La catastrophe vers laquelle se dirige l’humanité aura l’apparence de sa plus grande réussite. Ce sera le sommet de la tour de Babel. Le point culminant de la vanité humaine. Le couronnement de l’orgueil humain ! Tout ceci n’effraye pas le chrétien qui sait d’avance que le monde se condamne par lui-même. […]

Toutefois, au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Eglise pourra difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement comme Eglise aura par degré trahi le trésor de la Foi et rappellera une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera certaines apparences de l’Eglise. Et seuls des petits groupes épars de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé vivante la vraie Tradition. Qui donc pourra reconnaître l’Eglise du Christ dans ces petits groupes de vrais croyants orthodoxes méprisés et privés de tout éclat extérieur ? Cependant, c’est juste ces petites paroisses éparses et sans coordination, mais liées entre elles par des liens mystiques du Corps et du Sang du Seigneur, dans le saint Esprit, dans la seule Foi et la Tradition inaltérée – c’est justement elles qui représenteront vers la fin du monde l’Eglise orthodoxe une sainte catholique apostolique. En ce temps-là, même les élus risqueront de s’égarer. Il faudra une grande hardiesse pour qu’un homme ose adhérer à cette minorité de vrais croyants au risque d’être moqués par les intelligents et les forts de ce monde. Il faudra une grande sagesse pour distinguer la vérité, là où tout le monde ne verra que de la naïveté et de la bizarrerie idiote. Combien d’entre les hommes pourront alors trouver leur chemin, lorsque tous les phares indiqueront de fausses voies ? Alors, celui qui persévéra jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (Mt 10,22) 

saint Ignace Briantchaninov (1807-1867)

 

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Eglise orthodoxe Saint Nicolas Nice

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Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. 
C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté".

Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge" 

http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm.

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